Sur Res Novae, l’abbé Claude Barthe explique qu’il faut maintenir tous les sacrements traditionnels :
Les défenseurs de la liturgie traditionnelle sont aujourd’hui dans l’Église en situation de minorité. Pour parler comme les stratèges, ils mènent un combat du faible au fort. Mais les « faibles » bénéficient, Dieu aidant, de la force suprême, celle de la juste cause : au critère du sens de la foi, vouloir priver le peuple chrétien de la liturgie immémoriale de l’Église romaine est gravement inéquitable, la liturgie tridentine apparaissant comme un vecteur privilégié du dépôt de la foi.
De ce fait – c’est notre propos dans cet article – la transmission de ce trésor doctrinal et spirituel, par sa nature même de participation à la traditio du Bon Dépôt, doit être intégrale. Or aujourd’hui, avec Traditionis custodes c’est justement à une offensive que l’on peut qualifier de grignotage que l’on assiste : messe tridentine concédée, mais sous forme de tolérance qui va se réduisant (voir les interdictions et rumeurs d’interdiction frappant les messes de pèlerinages) ; et sacrements traditionnels rigoureusement bannis.
La relativité des lois liturgiques nouvelles dans la présente situation de l’Église
Nous vivons une crise de l’Église exceptionnelle, totalement atypique, et il important de ne pas normaliser l’anormal. Ne pas recevoir la messe et la liturgie données comme catholiques par l’autorité de l’Église est en soi inconcevable puisqu’elle agit ce faisant dans son domaine propre de compétence, celui de l’enseignement et de la sanctification. Sauf si, dans la situation exceptionnelle où nous nous trouvons, ceux qui sont en charge de l’autorité promulguent des lois qui ne sont pas vraiment des lois.
Car, les pasteurs de l’Église, de même qu’ils ont émis à Vatican II un enseignement « simplement pastoral », ont voulu une nouvelle manière d’entendre le culte divin plus ou moins informelle : règle liturgique variable et peu contraignante, nombreuses options constamment proposées par les livres nouveaux, place importante laissée à l’interprétation – interprétation du sens et interprétation « théâtrale » – de la part des célébrants. Et ce culte moins « rigide » permet aussi d’assouplir le message qu’il véhicule : messe moins clairement sacrificielle, adoration de l’Eucharistie moins marquée, sacerdoce ministériel moins distingué, etc. Pour donner un message doctrinal faible, on a composé un rite flou, qui n’engage pas vraiment. Cette abstention mystérieuse de ceux qui ont l’autorité de dire la foi et qui n’en usent pas est le nœud de la mystérieuse crise de l’Église depuis un demi-siècle. Mais si la nouvelle liturgie n’est pas structurée comme une vraie loi, elle se veut cependant très contraignante. La nouvelle liturgie s’impose à la manière d’une idéologie.
Mais elle s’est heurtée au sens de la foi. Lorsqu’il relate L’histoire de la messe interdite[1], interditeen 1969 par la hiérarchie ecclésiastique, Jean Madiran explique comment, malgré cette interdiction formelle de conserver l’ancienne liturgie[2], l’instinct de la foi a poussé un nombre croissant de prêtres à continuer à la célébrer pour un nombre croissant de fidèles. Cette non-obéissance concernant la prière officielle de l’Église romaine et la manière de célébrer la sainte Eucharistie ne pouvait se justifier que par le fait que l’obligation qui était faite n’était pas une loi. Parce que nocive ? C’est la question posée à l’Église enseignante qui en décidera un jour. Mais présentement, du fait de son abstention présente, et par mesure conservatoire comme disent les juristes, il faut considérer que cette obligation/interdiction, obligation du nouveau/interdiction de l’ancien, n’a pas force de loi.
C’est d’ailleurs finalement ce qu’a décidé – oserait-on dire a avoué – l’autorité romaine en charge de cette obligation/interdiction. Comme l’on sait, le « grand refus » de la nouvelle liturgie par un nombre conséquent de prêtres et de fidèles a été légitimé par deux textes successifs inspirés par le cardinal Joseph Ratzinger, auquel ce dossier avait été confié par Jean-Paul II, la Lettre Quattuor abhinc annos du 3 octobre 1984 et le motu proprio Ecclesia Dei adflicta du 2 juillet 1988, et enfin par un troisième document promulgué par ce même Joseph Ratzinger devenu pape, le motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007.
« Le nouvel Ordo a été promulgué pour être substitué à l’ancien », avait dit Paul VI le 24 mai 1976, dans la constitution Missale Romanum. Malgré ce, Joseph Ratzinger ne cessa de soutenir et de faire soutenir l’interprétation selon laquelle une absolue interdiction de l’ancien missel « ne pouvait être justifiée ni du point de vue juridique, ni du point de vue théologique[3] ». Et du coup, Summorum Pontificum mentionnait comme une évidence, dans son article 1er que le missel tridentin n’avait jamais été abrogé. Pour autant, il n’en donnait aucune explication.
Cette légitimation juridique par Benoît XVI du non-usage de la réforme par un certain nombre de catholiques ne pouvait que s’appuyer sur une légitimation de fond des raisons de leur refus. Joseph Ratzinger avait en effet toujours admis, de manière minimale certes, mais très claire, que la réforme liturgique n’était pas une bonne réforme. En 1966, dans une conférence à Münster, où il était alors professeur, puis une autre à Bamberg, au Katholikentag (le rassemblement des catholiques allemands organisé tous les deux ans), il avait attaqué le « nouveau ritualisme » des experts en liturgie qui remplaçaient les usages anciens par la fabrication de « formes » et de « structures » suspectes, le face-au-peuple obligatoire, par exemple. Il s’en expliqua davantage dans La mia vita[4]en soulignant la radicalité de la déconstruction/reconstruction : « On démolit le vieil édifice pour en construire un autre[5]. »
En quoi il rejoignait le sentiment général des catholiques, constatant que tout avait été bouleversé, qu’ils soient pour ou contre. Et s’ils étaient contre, parlant de protestantisation : Mgr Marcel Lefebvre avait attaqué en 1975 dans La messe de Luther[6] ; Julien Gracq, issu d’un milieu laïque, allait d’une certaine manière plus loin encore, constatant que le protestantisme « paraît soudain – à côté de cette agape dépouillée et intimiste – moelleux, orchestré, étoffé[7] ».
Puis vint le retournement de jurisprudence du pape François : Paul VI, selon lui, avait bien voulu obliger/interdire. On se trouve donc désormais face à deux interprétations opposées de la force obligatoire de nouvelle liturgie par les papes en charge de son application : celle de François dans Traditionis custodes, art. 1 : « Les nouveaux livres liturgiques « sont la seule expression de la lex orandi du Rite romain » – contre celle de Benoît dans Summorum Pontificum, art. 1 : le missel tridentin « doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi ». Un cardinal, que nous ne nommerons pas, s’essayait à la synthèse 50/50 : « Benoît a trop permis ; François a trop interdit. »
L’obscurité juridique s’accroît :
- Traditionis custodes permet aux évêques une concession éventuelle et très encadrée de l’usage du missel romain de 1962 et laisse entendre qu’il y a obligation de recourir aux sacrements nouveaux et autres cérémonies du rituel et du pontifical.
- Les Responsa du Culte divin du 4 décembre 2021 précisent qu’il n’est en effet plus possible de célébrer avec le rituel romain et le pontifical romain antérieurs à la réforme de Vatican II (à savoir l’édition typique du rituel de 1952 et l’édition typique du pontifical de 1961 et 1962[8]). Il n’est donc pas permis de conférer les baptêmes, les confirmations, les ordinations, le sacrement de pénitence et d’extrême-onction, de bénir les mariages, de réciter l’Office divin, au moins en public, de célébrer les funérailles, de confectionner de l’eau bénite, de bénir les maisons, les médailles etc., selon la forme ancienne. Quoi que, curieusement, l’évêque peut accorder la licence d’utiliser le rituel interdit aux paroisses personnelles érigées pour célébrer la liturgie traditionnelle, mais pas le pontifical[9].
- Et en outre, un décret publié le 11 février 2022 permet aux membres de la Fraternité Saint-Pierre « d’administrer les sacrements et les autres rites sacrés, et de s’acquitter de l’Office Divin, selon les éditions typiques des livres liturgiques en vigueur en l’année 1962, c’est à dire le Missel, le Rituel, le Pontifical et le Bréviaire Romain. » Le décret précise qu’ils peuvent user de cette faculté « dans les églises et oratoires propres ; partout ailleurs, ils n’en useront qu’avec le consentement de l’ordinaire du lieu. »
En attendant qu’un autre renversement de jurisprudence vienne nous expliquer que le rituel romain et le pontifical romain traditionnels n’ont jamais été abrogés.
Les raisons pour lesquelles il faut tenir aux sacrements traditionnels
1 – La liturgie nouvelle ne se divise pas : on la prend ou on la refuse entièrement
La réforme liturgique est un bloc, pour évoquer le mot de Clémenceau concernant une autre révolution, et se veut telle. De son point de vue même, ce que proposent les dispositions actuelles qui distinguent messe et sacrements est inconcevable. Il est certain que la réforme du missel est l’acte le plus important de la réforme liturgique, mais la visée de cette dernière est globale. Tous les livres ont été modifiés, toujours profondément. Le caractère total de la réforme liturgique postconciliaire est clair dans la volonté de montrer à travers elle un nouveau visage de l’Église par l’ensemble du culte romain transformé pour offrir une lex orandi plus accessible aux hommes de ce temps (notamment en rabotant l’expression des dogmes durs, tant dans la messe comme sacrifice propitiatoire, que dans le baptême comme lutte contre le démon et le péché originel, etc.)
Parce que les célébrations des autres sacrements sont des actes moins importants que la célébration de l’Eucharistie, on ne s’y intéresse pas autant. Il n’en demeure pas moins que c’est l’ensemble du monde de la liturgie tridentine qui a été congédié. De fait, la liturgie nouvelle constitue un monde autre. Même si Summorum Pontificum parle de « formes » différentes du rite romain, il s’agit bien de deux rites distincts, mais non à la manière dont les rites orientaux sont distincts du rite romain : le nouveau rite entend remplacer l’ancien comme un ensemble supplante un autre ensemble. En effet dans la liturgie toutes les parties se tiennent et se répondent autour du centre, l’Eucharistie, tous les autres sacrements y sont ordonnés. Le missel ancien ou le missel réformé sont ainsi les cœurs respectifs de l’ancienne et de la nouvelle liturgie. Qui refuse d’user de l’Eucharistie nouvelle serait inconséquent s’il acceptait les sacrements nouveaux.
C’est d’ailleurs cette unité intrinsèque qui était pointée par le premier texte reconnaissant la légitimité de célébrations anciennes, la Lettre Quattuor abhinc annos, qui interdisait tout mélange entre les deux liturgies : « Qu’il n’y ait aucun mélange entre les rites et les textes de l’un et l’autre missels ». Certes, en 2007, dans la Lettre aux évêques qui accompagnait Summorum Pontificum, Benoît XVI dira au contraire que les deux « formes d’usage » du rite romain « peuvent s’enrichir réciproquement ». Mais cet « enrichissement », ce mélange, qui se réduisait, pour l’ancien missel, à l’éventuelle insertion de nouveaux saints et de nouvelles préfaces, avait pour le nouveau un caractère subversif. Pour le missel de Paul VI, les possibilités d’enrichissement étaient aussi larges que vagues, il « pourra être manifestée de façon plus forte que cela ne l’a été souvent fait jusqu’à présent, cette sacralité qui attire de nombreuses personnes vers le rite ancien ».
2 – La liturgie ancienne forme un tout cohérent : si on use du missel ancien, il faut aussi utiliser les autres livres
Si la liturgie nouvelle est un bloc, la liturgie ancienne est un ensemble cohérent qui, elle non plus, ne souffre pas la dissociation.
Historiquement, Mgr Marcel Lefebvre, après quelques hésitations, avait choisi pour son séminaire d’Écône d’adopter les dernières éditions typiques du missel tridentin, du bréviaire tridentin et du pontifical tridentin, de 1961 et 1962, pour des raisons de commodité (on pouvait avoir de nombreux livres invendus) et de logique : ces livres contenaient la liturgie romaine en l’état qui avait immédiatement précédé la réforme commencée en 1964.
À ce propos, c’est à tort que l’on parle du « missel de 1962 ». Il est plus correct de parler de la dernière édition typique du missel tridentin. D’ailleurs, le missel qui a suivi, le premier de la réforme, celui publié par la Congrégation des Rites du 27 janvier 1965, bien qu’il contienne encore l’offertoire et le canon romain et bien d’autres textes anciens, cesse de contenir dans ses premières pages la bulle Quo primum de promulgation du missel tridentin.
On notera à ce propos un détail piquant : les éditions typiques sont suivies d’éditions juxta typicam. Or la dernière juxta typiquam de l’éditionde 1962 (qui porte l’ajout de la mention de saint Joseph au canon de la messe) est du 1er janvier 1964, trois semaines avant le motu proprio Sacram liturgiam du 25 janvier 1964 par lequel Paul VI lançait la réforme en instituant une Commission ad hoc. Le premier missel de Paul VI est donc un missel tridentin…
Dans la logique de cette décision Lefebvre, la liturgie célébrée par les prêtres traditionnels se fixa généralement sur les principales éditions typiques en vigueur en 1962, à savoir :
- Celle du missel romain, du 23 juin 1962 ;
- Celle du pontifical romain, du 13 avril 1961 pour la 2ème partie et du 28 février 1962 pour la 1ère, la 3ème partie et l’appendice ;
- Celle du bréviaire romain, du 4 février 1961 ;
- Celle du rituel romain du 25 janvier 1952 ;
- Celle du martyrologe romain de 1914 (avec les dernières variationes du 26 juillet 1960) ;
- Celle du cérémonial des évêques de 1886.
Tout naturellement, à partir de 1984, les décisions inspirées par le cardinal Ratzinger avalisèrent cette règle informelle qui était la plus répandue chez les usagers de la liturgie ancienne : la Lettre Quattuor abhinc annos donnait aux évêques la faculté de permettre de « célébrer la messe en utilisant le Missel romain selon l’édition typique de 1962 ». Pour les autres livres, on s’en tint à cette règle de « l’état 1962 », d’avant la réforme, qui fut définitivement entérinée par le motu proprio Summorum Pontificum (art. 9) et par l’instruction d’application Universæ Ecclesiæ (art. 28).
3 – En situation de minorité les usagers de l’ancien rite ne peuvent se permettre des lâchages de lest
Nous évoquions en commençant cette situation de minorité qui réussit d’autant mieux à se faire entendre que sa cause s’accorde à l’essence de la transmission du dépôt de la foi résumée par le concept de tradition. En fait, dans ce combat théoriquement inégal les « anciens » bénéficient de la mauvaise conscience des « modernes » et de leur diffus sentiment d’illégitimité.
Mais les « anciens » ne détiennent en aucune manière les rênes du pouvoir. Et cet état comporte des contraintes : toute négociation de leurs positions, tout lâchage de lest, sont pour eux, en l’état, extrêmement dangereux. Et dangereux pour tous les usagers de la liturgie traditionnelle, comme nous le soulignerons au sujet des exigences du bien commun.
En revanche, lorsque cette liturgie aura retrouvé sa place, soit dans toute l’Église soit dans certaines de ses parties, une tolérance ménageant aux usagers de la nouvelle liturgie un processus de transition pour qu’ils puissent réintégrer plus aisément par degrés la liturgie ancienne – processus que l’on qualifie de « réforme de la réforme » – sera assurément opportun.
4 – La proposition de célébrer les nouveaux rites en latin est un leurre
Il est souvent proposé à des prêtres et fidèles attachés au rite ancien les sacrements nouveaux mais célébrés en latin, comme une sorte de consolation.
Certes, la langue latine, très inhabituelle dans la nouvelle liturgie, comporte par elle-même l’assurance d’une certaine dignité dans l’accomplissement du rite. Sans avoir la prégnance du retournement de l’autel vers le Seigneur, on peut admettre qu’elle comporte une certaine traditionalisation du rite sacramentel nouveau.
Mais cet usage du latin reste cependant un leurre, car c’est évidemment le contenu nouveau qui fait difficulté. Il est même un piège dans la mesure où son acceptation accrédite le fait que la demande de liturgie ancienne est avant tout affaire de sensibilité esthétique, dans laquelle le latin a une grande part.
Le P. Jean-Paul Maisonneuve dans un article de Catholica intitulé « La messe de l’avenir »[10], rapporte une proposition souvent avancée à l’époque de l’imposition du nouvel Ordo par les défenseurs de l’ancien, Jean Madiran, Louis Salleron, et même Marcel Lefebvre : « Nous préférerions la messe traditionnelle en français plutôt que la nouvelle en latin ». Le P. Maisonneuve commente : « On nous propose en effet aujourd’hui comme hier, la célébration du NOM en latin, mais cela ne nous intéresse pas, car c’est la matière du NOM que nous refusons ; en revanche, nous accepterions que l’on nous permît le VOM avec de larges plages de langue vernaculaire, à condition que ce ne soit pas un prétexte pour éradiquer à terme le latin, comme le chant grégorien. D’ailleurs, remarque Jean-Paul Maisonneuve, « le latin n’a jamais été une langue morte, aujourd’hui moins que jamais, et souvent dans des espaces culturels indépendants de l’Église. »
Cela vaut d’autant plus pour les sacrements que la langue vulgaire s’est introduite de longue date dans leur célébration traditionnelle. Ainsi en témoigne le Rituel latin-français autorisé par la Congrégation des Rites le 28 novembre 1947.
5 – Le service du bien commun de l’Église exige que chacun fasse son devoir liturgique, qui relève en dernière analyse de la profession de foi
L’Église est un Corps, le Corps mystique, à l’intérieur duquel, en outre, se trouve ce corps clérical et sacerdotal qui participe aux fonctions sacrées du Souverain Prêtre. Assertion qu’il ne suffit pas de professer, mais qu’il faut vivre.
Dans ce Corps mystique, mais aussi spécialement chez les membres qui touchent à la Tête du Corps par leur être sacerdotal, l’agir vertueux de chaque membre et de chaque clerc profite à tous les autres. Et inversement, toute faiblesse individuelle affaiblit le Corps tout entier. S’il est donc vrai que la liturgie traditionnelle en son ensemble et en chacune de ses parties apporte de manière éminente des fruits de salut aux âmes, c’est un devoir moral grave, qui relève en dernière analyse de la profession de foi, de la faire vivre dans sa totalité, soit pour les fidèles par leur demande, soit pour les prêtres et les évêques par leur célébration.
Ce devoir pèse particulièrement sur les prêtres qui, par leur histoire personnelle ou par leur appartenance à des communautés, sont « spécialisés » dans la liturgie traditionnelle. Ils se doivent de résister à tous empiétements sur le traditionnel. Ce faisant, ils aident puissamment les prêtres de paroisse qui célèbrent, parfois avec bien des difficultés, messe et sacrements traditionnels.
Abbé Claude Barthe