Mgr Flavien Joseph Melki, évêque de Curie d’Antioche des Syriens, a invité à « agir, sans tarder, pour réformer ces régimes islamiques », tout en estimant qu’il était utopique de penser que « les pays arabes du Moyen-Orient, où le fondamentalisme ne fait que durcir », accepteraient « dans un avenir prochain, d’abandonner leurs régimes théocratiques fondés sur le Coran et la Charia ».
Et de nous renvoyer à nos responsabilités:
« Les chrétiens du Moyen-Orient ne sauraient, à eux seuls, atteindre cet objectif. Ils doivent être aidés par l’Église universelle et les pays démocratiques. »
Mgr Melki ajoute:
« Faudrait-il attendre la disparition des chrétiens du Moyen-Orient pour élever la voix et réclamer, avec force, liberté, égalité et justice pour ces minorités religieuses menacées dans leur existence ? […] Le monde civilisé assistera-t-il dans l’indifférence à leur extinction ? »
Saurons-nous l’entendre?