Au cours de l’Année Sainte, un événement spécial sera organisé pour les associations du monde arc-en-ciel, qui se déverseront dans la basilique Saint-Pierre en revendiquant la promotion de l’homosexualité. Avec la bénédiction et l’implication directe de la Compagnie de Jésus et des évêques italiens.
Voici le programme :
- Vendredi 5 septembre 2025, 20 heures, église du Jésus, veillée de prière ;
- samedi 6, 15 heures, basilique Saint-Pierre, Jubilé des associations chrétiennes LGBT+,
- le même jour, à 20 heures, toujours à l’église du Jésus, célébration eucharistique présidée par le vice-président de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Francesco Savino, pour le Jubilé des chrétiens LGBT+, des parents et des agents pastoraux.
La direction de l’organisation semble être répartie équitablement entre les Jésuites et la CEI, avec le Père Giuseppe Piva. Ce jésuite qui vit entre Galloro-Ariccia (diocèse d’Albano Laziale), où se trouve la Maison du Sacré-Cœur, un centre de retraite jésuite, et Bologne, est au centre de la toile : il semble être celui qui a entretenu des relations avec le recteur de l’église du Gesù, le père Claudio Pera, et avec le général de l’ordre, le père Arturo Sousa ; tandis que, du côté de la CEI, il a mis en jeu son amitié avec le cardinal Matteo Zuppi et le cardinal Marcello Semeraro, tous deux très sensibles à l’homo-affectivité. Ce n’est pas un mystère que le Père Piva est chez lui à Bologne, particulièrement actif dans la « pastorale LGBT “, ayant mis en place en 2021 le ” Cours de formation pour les agents pastoraux des chrétiens et groupes homosexuels “, au centre de spiritualité jésuite Villa San Giuseppe, situé juste avant le Sanctuaire de Notre-Dame de Saint-Luc, avec l’approbation de l’archevêque qui, avec son ” collègue » Semeraro, y a également pris la parole.
Les Jésuites et la CEI s’avèrent donc être les deux bras opérationnels du Pape pour faire avancer l’agenda gay dans l’Église. Ce n’est pas une coïncidence si le théâtre principal du jubilé arc-en-ciel sera l’Église de Jésus et ce n’est pas une coïncidence si le vice-président de la CEI, Monseigneur Savino, qui a admis il y a quelques mois que le séminariste peut être hétéro ou homo, tant qu’il est célibataire et heureux, présidera la célébration eucharistique.
La ligne de tous les acteurs est précisément celle-ci : la personne n’a pas une tendance homosexuelle, mais une identité homosexuelle. Le Jubilé organisé est donc compris comme l’affirmation devant le monde que l’Église accepte l’homosexualité comme une identité distincte de l’hétérosexualité, dénaturant ainsi l’unique altérité sortie des mains de Dieu – homme et femme – et la modifiant par une nouvelle polarité, dictée par l’identité homo ou hétéro. « Des gens qui sont faits comme ça », avait défini Zuppi, en parfaite consonance avec le Général des Jésuites, précisément lors du cours organisé par le Père Piva.
A la poubelle donc le « penchant objectivement désordonné » du Catéchisme de l’Eglise Catholique, une expression qui était la conséquence de la donnée de la création exprimée en Gn 1,27 : « Homme et femme il les créa ».
La charité veut cependant que nous continuions à dire la vérité, à savoir que l’homo-affectivité est objectivement un trouble lié à la sphère affective et sexuelle, et ce en raison du lien profond entre l’âme et le corps, caractéristique de l’anthropologie chrétienne. La grammaire du corps masculin exprime l’ouverture et la tendance vers le corps féminin, et vice versa ; c’est dans ce corps que s’exprime aussi la tendance sexuelle, avec son affectivité caractéristique qui la distingue d’autres relations affectives, comme l’amitié. Si cette tendance s’exprime de manière diamétralement opposée à la grammaire du corps, il ne peut s’agir que d’un trouble grave.
Et ce n’est pas tout : une tendance est une inclination vers une direction et une tendance désordonnée incline vers des actes désordonnés qui, dans le cas présent, sont gravement pécheurs. Par conséquent, il est vrai que la tendance homosexuelle n’est pas en soi un péché, mais on ne peut nier qu’elle conditionne négativement la personne. Et c’est de là que vient le devoir de lutter contre une tendance désordonnée, quelle qu’elle soit : parce que la tendance homosexuelle n’est ni la première ni la seule tendance désordonnée qui affecte les hommes, après le péché originel, bien qu’elle soit ressentie avec une acuité particulière, car elle implique une dimension particulièrement blessée qu’il est difficile de ramener dans l’ordre de la raison.
Le Jubilé LGBT est la défaite non seulement de la doctrine morale de l’Église, mais aussi de son activité pastorale : en septembre, les associations qui promeuvent l’homosexualité comme une identité, comme un fait qui ne doit en aucun cas être corrigé, contre lequel on est exempté de la lutte, entreront à Saint-Pierre. Des personnes qui ont été créées homme ou femme par Dieu, mais à qui l’on fait miroiter que leur tendance, en totale inadéquation avec ce que leur corps exprime, n’est pas désordonnée. Et à qui l’on cache que les actes qui découlent de cette tendance sont une grave offense à eux-mêmes et au Créateur. Au fond, c’est un blasphème qui est sous-entendu : Dieu a créé des personnes caractérisées par une « égodystonie anthropologique », en leur donnant un corps sexué et ensuite une tendance complètement opposée. Avec ce jubilé, la fausse miséricorde entrera triomphalement à Saint-Pierre, avec la bénédiction du pape, des cardinaux et des évêques : serait-ce là la nouvelle « abomination de la désolation […] placée dans un lieu saint » (Mt 24, 15) ?