En septembre 2024, le diocèse de Toulouse accueille une nouvelle communauté religieuse : trois frères franciscains de l’Immaculée se sont installés à Plaisance-du-Touch, à proximité de Toulouse : le P. Clément, le P. Jean et le P. Justin, qui forment aujourd’hui cette nouvelle communauté. Entretien sur le site du diocèse :
Pouvez-vous nous présenter votre communauté ? Quels sont ses charismes, ses particularités, son histoire ?
Notre institut religieux appartient à la grande famille franciscaine. Fondé en 1990, cet institut trouve ses origines dans une communauté fondatrice primitive d’une trentaine de Frères Mineurs Conventuels, qui avaient développé en Italie, une forme de vie principalement contemplative.
La famille franciscaine regroupe plusieurs communautés : les Frères Mineurs Conventuels, les Capucins, l’Ordre des Frères Mineurs (OFM), les Frères franciscains de l’Immaculée … Nous avons tous un point commun : Saint François d’Assise !
Notre institut se distingue par un lien particulier avec un grand saint polonais : saint Maximilien Kolbe. Avant de donner sa vie dans un camp de concentration, il avait développé une vision unique de la vie franciscaine. Inspirés par son exemple, nos fondateurs ont souhaité intégrer son expérience à la nôtre, en mettant au cœur de la vie franciscaine, la vie mariale et l’annonce de l’Évangile. Nous pouvons résumer cela par les “3M” : la Minorité selon Saint François d’Assise, la Marialité, en suivant l’exemple de Marie dans son “oui à Dieu, et la Mission, en annonçant l’Évangile, comme Marie l’a fait lors de la Visitation.
Nous faisons également vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Ces vœux sont communs à tous les religieux et religieuses. À ceux-ci s’ajoutent un quatrième vœu spécifique à notre institut : la consécration à la Vierge Marie. Il marque notamment notre engagement à être des missionnaires !
Nous sommes un institut de droit pontifical, reconnu par Rome, et présent sur les cinq continents. Nous comptons environ 250 frères dans le monde. L’arrivée progressive de nouvelles vocations a réorganisé notre style de vie et promu la dimension active de l’apostolat, en l’orientant principalement vers les médias, tels que la presse, la radio et la télévision. Fidèles à la vision de saint Maximilien Kolbe, nous annonçons l’Évangile à travers les moyens de communication. En Italie et au Brésil, notre communauté possède sa propre radio. Dans les pays où nous ne disposons pas de nos propres médias (radio, télévision, etc.), nous collaborons avec des médias existants.
Comment votre installation dans le diocèse s’est-elle décidée ?
En tant qu’institut religieux, nous répondons régulièrement aux appels des évêques qui souhaitent la présence de religieux dans leur diocèse. C’est ainsi que le diocèse de Toulouse a sollicité nos supérieurs en Italie. Aujourd’hui, nous avons deux missions en France : l’une à Toulon et l’autre ici, à Toulouse.
Pour cette première année, nous sommes trois frères engagés comme vicaires dans la paroisse de Tournefeuille, et le Père Justin assure également la mission d’aumônier de la paroisse étudiante. Ces missions nous offrent l’occasion de découvrir la vie pastorale locale et de mieux comprendre la dynamique diocésaine.
Quelles sont vos missions et projets au sein du diocèse ?
En plus de nos missions paroissiales, nous œuvrons, conformément à notre charisme, au sein de Radio Présence à Toulouse. Le Père Clément y consacre notamment un mi-temps. Il anime une nouvelle émission intitulée Stella Maris et coordonne également d’autres programmes spécifiques, en particulier pendant le temps de l’Avent, et prochainement pour le Jubilé.