En ce premier dimanche de l’Avent, l’archevêque de Marseille a publié une lettre à propos du Jubilé 2025, intitulée Pèlerins d’espérance. Extrait :
Devenir un pèlerin, ce n’est pas chercher à voyager tranquillement et confortablement d’un Lieu Saint à un autre. Le service ecclésial des pèlerinages n’est pas une agence de voyages. Car le vrai pèlerinage est d’abord intérieur et nous savons qu’il peut se vivre même lorsqu’on est cloué sur un lit d’hôpital ou contraint à n’avoir que peu de ressources pour vivre. Si le pèlerinage devenait une affaire de riches, il ne serait plus un service de la foi. C’est pourquoi j’encourage cette belle pratique qui, dans notre diocèse, veille à ce que pour tous les pèlerinages, des facilités soient offertes à des personnes qui, sans cette générosité des autres pèlerins, ne pourraient y participer. Car la longue Tradition de l’Église nous apprend l’importance des pèlerinages, vécus sobrement dans la foi, afin d’apprendre à se laisser déplacer, transformer, renouveler par la grâce de certains lieux où tant de prières, au fil des siècles, ont été déposées, tant de pardons reçus, tant de vocations trouvées, tant d’amour déployé. Je voudrais mettre l’accent sur quelques démarches de pèlerinage qui ponctueront pour nous ce Jubilé de l’espérance.