Mardi matin, on commémorait à Fatima le deuxième anniversaire de la mort de sœur Lucie survenue le 13 février 2005. La messe était célébrée par l’évêque émérite du diocèse de Leiria-Fatima, Don Serafim Ferreira e Silva, qui a consacré une partie de son homélie au référendum du 11 février :
« Nous avons vécu, avant-hier, un événement : il n’y a ni perdants, ni gagnants, et la lutte n’est pas terminée. Nous sommes pour la vie. Nous comprenons, nous sommes tolérants, mais nous sommes pour la vie. (…) Je salue les combattants – tant de mouvements pour la vie – qu’on appelle laïques, c’est à dire non rigoureusement ecclésiastiques mais en communion avec l’Eglise, en communion avec Dieu révélé en Jésus-Christ, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, la vie qui vaut la peine d’être vécue. (…) Frères et soeurs, nous n’allons pas dramatiser, nous allons comprendre, mais nous allons faire tout ce qui est possible pour qu’il y ait la vie, et la vie en abondance. Là se trouve toute la force de toute la pastorale de ce sanctuaire de Fatima, la lumière de l’Evangile, la lumière de Dieu. »
Et de rappeler :
« Hier Benoît XVI, lors d’un congrès sur la loi naturelle, a rappelé que la loi faite par les hommes n’annule pas la véracité, l’authenticité, et toute la beauté, la grandeur et le caractère obligatoire de la loi naturelle, de la loi de Dieu .»
« Une législation peut ne pas être humaine, dans son aspect éthique, elle peut ne pas être en communion avec Dieu. »
Au-delà de son langage onctueux (qui n’est pas celui de son successeur, Mgr Antonio Marto), c’est ce fond très clair qu’il faut retenir.