Conclusion
Sachons, en obéissant au Magistère, nous engager avec un nouvel enthousiasme et une nouvelle énergie dans le combat pour faire avancer la culture de vie dans notre monde. Le combat est âpre, les forces contraires sont nombreuses et rusées. Mais la victoire a déjà été remportée, et le Vainqueur ne manque jamais de nous accompagner dans la bataille, car Il est fidèle à la promesse qu’Il nous a faite : « Voici que Je suis avec vous, jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20).
L’obéissance au Magistère est, seule, la voie qui permet de participer à la victoire de la vie éternelle, et le service des évêques est irremplaçable pour nous conduire vers une obéissance toujours plus pure, toujours plus forte. Il n’y a pas d’autre chemin vers la rédemption que l’écoute de la Parole de Dieu, et sa mise en pratique, de tout notre être. Nous savons que, si nous affirmons la vérité et que nous vivons la vérité, qui est le Christ, Seigneur du ciel et de la terre, nous ferons grandir la culture de vie dans notre monde, une culture où le bien commun est sauvegardé et promu pour tous, sans frontière ni exception.
La Lettre aux Hébreux qui nous enseigne, de manière spéciale, l’« obéissance de la foi », nous rappelle que Notre Seigneur lui-même « a appris l’obéissance par les souffrances de sa Passion », devenant ainsi la source de la vie éternelle, de la rédemption éternelle, pour nous tous. Nous demandons l’obéissance du Christ chaque fois que nous prions Dieu le Père avec les mots que notre Sauveur lui-même nous a appris : « Que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. » Le Catéchisme de l’Eglise catholique, en commentant ces paroles du Notre Père, assure qu’inspirés par la prière, par la prière du Christ en nous, nous pouvons faire ce qu’il nous serait impossible de faire seul, mais qui devient possible pour nous dans le Christ, par l’effusion du Saint-Esprit depuis son Glorieux Cœur transpercé.
« A combien plus forte raison, nous, créatures et pécheurs, devenus en lui enfants d’adoption. Nous demandons à notre Père d’unir notre volonté à celle de son Fils pour accomplir sa Volonté, son Dessein de salut pour la vie du monde. Nous en sommes radicalement impuissants, mais unis à Jésus et avec la puissance de son Esprit Saint, nous pouvons lui remettre notre volonté et décider de choisir ce que son Fils a toujours choisi : faire ce qui plaît au Père. » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 2825.)
Confions-nous et notre monde aux prières de la Mère de Dieu. Par ses soins maternels incessants, elle ne manquera pas de nous conduire, nous et notre monde, à la vérité, à son Divin Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ. Je conclus en faisant mienne la prière avec laquelle Benoît XVI a conclu sa Lettre Encyclique Caritas in Veritate :
« Que la Vierge Marie, proclamée par Paul VI Mère de l’Église et honorée par le peuple chrétien comme Miroir de la justice et Reine de la paix, nous protège et nous obtienne, par son intercession céleste, la force, l’espérance et la joie nécessaires pour continuer à nous dévouer généreusement à la réalisation du “développement de tout l’homme et de tous les hommes”. » (Caritas in veritate, n° 79.)
Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique