En l’église de l’Assomption à Aichach, dans diocèse d’Augsbourg, non loin de Munich, le 13 juillet, la « messe anticipée » du dimanche était une « messe du vélo » (Fahrradgottesdienst), avec démonstration d’acrobaties en VTT dans la nef, le chœur, autour de l’autel, aux applaudissements nourris de l’assistance. Le curé publie sur la page Facebook de la paroisse des photos, et même une vidéo.
Puis vient le rite d’onction des chaînes de vélo. Et le commentaire du curé confirme :
Dans notre Eglise, il y a différentes huiles qui aident à maîtriser les situations de la vie. Cela a été clairement comparé à l’huilage d’une suspension ou d’une chaîne de vélo lors de la prédication. Un grand merci à tous pour votre participation.
(Le mot allemand est Ölung, qui veut dire lubrification, mais aussi onction, notamment pour l’extrême onction.)
Mais le problème, ce sont les traditionalistes. On peut se demander pourquoi la même coercition n’est pas utilisée contre ceux qui commettent ces terribles abus liturgiques. Comment se fait-il que ces personnes peuvent continuer à faire ce qu’elles veulent presque sans être dérangées ?
Source : Yves Daoudal