Un tout petit bébé est mort, vendredi en Italie, dans un hôpital de la région de Florence, à la suite d’un avortement thérapeutique décidé à la suite d’un mauvais diagnostic. Quatre échographies sur le fœtus « révélaient », selon l’avis de deux médecins successifs, un risque d’affection grave de l’œsophage de l’enfant, qui cependant s’opère avec un espoir de réussite parfaite dans 90 % des cas selon intramed.net.
Par ailleurs les échographies ne permettaient pas de voir l’estomac du bébé (ce qui arrive dans un cas sur 100 lors d’examens d’enfants sains). La mère, poussée en ce sens par le deuxième médecin à qui elle avait demandé une confirmation du diagnostic, refusa une IRM, décida donc d’avorter, ce qui est possible en Italie au-delà de 90 jours en cas de malformation grave.
Le bébé vint finalement au monde en parfaite santé, aucune lésion ni malformation n’ayant pu être constatée. Vu qu’il ne portait aucune trace apparente de lésion et que son cœur battait, les médecins avaient tout mis en œuvre pour le réanimer mais il devait, malgré les soins intensifs qui lui furent prodigués, succomber à un problème cardiaque directement lié à sa prématurité.
Si le bébé avait survécu à l’avortement mais avait présenté les malformations redoutées, les efforts de réanimation n’auraient peut-être même pas eu lieu. L’Osservatore Romano signalait samedi qu’à l’hôpital romain de Saint Camille les femmes venues pour un avortement thérapeutique signent un document refusant toutes thérapies « intensives », machines et intubations en cas de survie de l’enfant dans le cadre d’un avortement tardif.