Selon des chiffres rendus publics lors d’un symposium jeudi dernier par un groupe pro-avortement, IPAS, une grossesse sur deux se termine par un avortement en Afrique du Sud, la proportion n’ayant cessé de croître depuis la légalisation de l’avortement il ya dix ans. L’ONG a compté 529.410 avortements légaux dans le pays depuis cette date, dont 256.808 au cours des trois dernières années ; en outre, 24 % de ces avortements ont lieu pendant le deuxième trimestre. Par ailleurs le temps d’attente pour un avortement légal conduit beaucoup de femmes à avoir recours à un avortement clandestin dans certaines villes.
IPAS, qui fait la promotion mondiale de « l’avortement légal et sans danger », a au moins la décence de se montrer inquiet. Le Pr Eddie Mhlanga, gynécologue-obstétricien à Natal et membre dirigeant d’IPAS, tout en affirmant qu’il y avait beaucoup de motifs de satisfaction, a axé son discours sur la nécessité d’offrir un meilleur accès à la contraception, notamment le soir et les week-ends… Il voudrait voir tous les avortements pratiqués avant le délai de 12 semaines.
Autrement dit, la réponse de la culture de mort à la culture de mort.