En ce week-end de Pentecôte, se déroulaient les pèlerinages traditionalistes de Paris à Chartres et de Chartres à Paris, avec 18 000 et 8000 pèlerins environ.
Par ailleurs, les diocèses d’Ile de France ont réuni 11 000 jeunes pour le Frat à Jambville.
La constitution du Concile Vatican II sur la liturgie, Sacrosanctum Concilium, indique dans son numéro 36 :
1. L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins
2. Toutefois, soit dans la messe, soit dans l’administration des sacrements, soit dans les autres parties de la liturgie, l’emploi de la langue du pays peut être souvent très utile pour le peuple ; on pourra donc lui accorder une plus large place, surtout dans les lectures et les monitions, dans un certain nombre de prières et de chants, conformément aux normes qui sont établies sur cette matière dans les chapitres suivants, pour chaque cas.
3. Ces normes étant observées, il revient à l’autorité ecclésiastique qui a compétence sur le territoire, mentionnée à l’article 22 (même, le cas échéant, après avoir délibéré avec les évêques des régions limitrophes de même langue), de statuer si on emploie la langue du pays et de quelle façon, en faisant agréer, c’est-à-dire ratifier, ses actes par le Siège apostolique.
Et en son article 116 :
L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d’ailleurs, doit occuper la première place.
Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu’ils s’accordent avec l’esprit de l’action liturgique, conformément à l’article 30.
Voici la messe célébrée par le cardinal Müller à Chartres :
Voici la messe célébrée par Mgr Ulrich à Jambville :
Laquelle est la plus fidèle au Concile Vatican II ?