Je vous propose, pour compléter les informations sur le pèlerinage pour la vie du diocèse mexicain de Querétaro au sanctuaire de Notre Dame Guadalupe, ma traduction l’homélie prononcée par son évêque, Mgr de Gasperin Gasperin, dimanche, au cours de la Messe de clôture.
1. Nous sommes arrivés, au terme d’une longue et fatigante marche, aux pieds de Notre Très Sainte Mère de Guadalupe pour qu’elle nous montre « le fruit béni de ses entrailles, Jésus », notre Sauveur. Elle nous a donné cette grâce et nous sommes heureux, notre cœur est plein de joie spirituelle et notre vie d’une nouvelle sève. Que soit bénie sainte Marie de Guadalupe qui nous donne l’occasion de cette rencontre fraternelle et joyeuse, comme la grande famille de fils et de filles que nous sommes au sein du diocèse de Querétaro. Nous venons rendre nos devoirs auprès de la Vierge très sainte, parce qu’elle nous donne toujours ce dont nous avons besoin.
2. Nous avons entendu dans le saint Evangile comment Marie, portant Jésus en son sein, entame son pèlerinage, comme l’Arche de la Nouvelle Alliance, pour saluer et servir Elisabeth et pour sanctifier l’enfant que celle-ci porte en ses entrailles, celui qui s’appellera Jean, le Précurseur du Seigneur. Marie la très sainte est la première pèlerine dans notre histoire du salut. Elle prépara ce pèlerinage en écoutant et en obéissant à la Parole de Dieu, toute remplie de l’Esprit Saint. Vous aussi, sœurs pèlerines, vous êtes venues en écoutant la Parole divine, vous avez fait oraison et offert des sacrifices, vous avez demandé pardon pour vos péchés et vous jouissez maintenant de la grâce de Dieu, de la tendresse de Marie et de la consolation du Saint-Esprit.
3. Marie la très sainte a coopéré, de manière admirable, à la naissance de Jésus. Elle l’a conçu en son sein, lui a donné le jour et avec une prévenance maternelle elle l’a accompagné et protégé pendant son enfance et sa jeunesse. Vous aussi, mères chrétiennes, femmes catholiques, vous avez reçu de Dieu cette mission excellente, cette vocation admirable, qui est de mettre un fils au monde, d’en prendre soin, et, avec son époux, de le mener à la nouvelle naissance du Baptême, pour en faire un fils de Dieu. La mission de Marie se continue en chacune de vous, mères chrétiennes. Vous êtes les coopératrices insignes de l’histoire du salut. La sainte Eglise vous félicité, vous remercie de votre foi et demande pour vous respect, tendresse et admiration, parce que tout homme est débiteur de la femme, comme l’est aussi l’Eglise vis-à-vis des mères catholiques.
4. Marie la très sainte accompagna son Fils Jésus-Christ pendant la prédication de l’Evangile, mais de manière très particulière, au pied de la Croix. C’est là qu’elle reçut, de son Fils même, l’apôtre Jean comme son propre fils, et en la personne de Juan, elle nous reçut nous, et tous les hommes. C’est cela même qu’elle fit aussi au Tepeyac, lorsqu’elle appela Juan Diego « mon fils, le plus petit de mes fils ». Ces paroles sont pour tous ceux qui avec dévotion et humilité sommes venus nous placer sous sa protection. Ici, au pied de la croix aussi, celle de la pauvreté et des souffrances quotidiennes, Jésus dit à sa Mère : voici tes fils, voici tes filles de Querétaro et de tout le Mexique. Ici nous lui disons aussi de « tourner vers nous ses yeux miséricordieux » et de nous montrer toujours sa compassio de Mère, spécialement envers les plus faibles et tout enfant récemment conçu dans le sein d’une femme. Qu’elle les garde et qu’elle les protège comme elle l’a fait pour Jésus. Portez la tendresse maternelle de Marie en votre cœur et remplissez-en votre famille et votre foyer.
Sainte Marie de Guadalupe, Reine du Mexique : Sauvez notre Patrie et gardez notre Foi !