Et puisque nous passons ces quelques instants avec Mgr de Gasperin Gasperin (voir le message ci-dessous), je ne résiste pas au plaisir de traduire quelques phrases de son communiqué officiel à l’occasion de la venue de José-Luis Zapatero au Mexique il y a quelques jours. L’accusant de se montrer « très socialiste dans les affaires politiques, éducatives et vis-à-vis de l’Eglise catholique », l’évêque de Querétaro rappelle qu’en ce qui concerne l’économie, le Premier ministre espagnol sait d’abord défendre les intérêts de ses entreprises de Cancun. Mais il a voulu le démasquer d’abord sur le plan moral.
Il faut savoir que M. Zapatero est l’un des plus grands promoteurs du laïcisme en Espagne et dans toute l’Europe. Le laïcisme (…) est purement et simplement la négation de Dieu et l’affirmation de l’homme à sa place. Mais, quand Dieu disparaît, l’homme, son image, disparaît nécessairement aussi. Nier la présence de Dieu dans la vie conduit à l’enfer, qui est l’absence de Dieu. Jetez donc un regard attentif et réfléchi sur ce qui nous entoure, et voyez où nous allons.
L’homme, enorgueilli contre Dieu et s’exaltant sur sa propre misère, parvient seulement à montrer sa nudité. Les régimes lâïcistes, en éliminant Dieu comme « trublion », mettent à sa place l’Etat et celui-ci devient toujours une idole qui opprime. En Espagne on a mis à la place de la religion et de la morale, l’éducation à la citoyenneté, où l’Etat est le maître, l’éducateur, le recteur, le dernier mot, le grand pape… dieu. De cela nous avons nous aussi déjà tâté. Nous n’avons pas besoin des leçons de M. Zapatero… ni des autres que vint nous donner M. Aznar.
Source : Diocèse de Querétaro.