L’archevêque de Tolède, le cardinal Cañizares, primat d’Espagne, a dénoncé les profanations trop nombreuses qui ont affecté ces derniers jours des sanctuaires dans son diocèse. Il a averti qu’elles étaient motivées non par le vol, mais par la volonté « d’attaquer la liberté religieuse dans son intimité la plus profonde ». Dans ce message lu à la messe de dimanche en sa catédrale, le cardinal faisait savoir aux fidèles que les « vols et outrages au Très Saint Sacrement » avaient été trop nombreux pour qu’il se taise, face à « la claire intention de porter atteinte à ce qu’il y a de plus saint dans l’Eglise et dans le monde : Jésus-Christ. » Le cardinal dénonçait également dans son message l’exposition d’Ibiza (voir les messages antérieurs) et une autre qui se tient à Madrid, intitulée Dieu, mode d’emploi, où Mère Teresa est assimilée à l’ayatolah Khomeiny et où l’on présente de nouveaux dieux… comme Elvis Presley. Le cardinal Cañizares accusait particulièrement les autorités publiques d’avoir financé ces événements.
Si le message était lu plutôt que livré par le cardinal en personne, c’est qu’il était, avec ses évêques auxiliaires, présent à Fuensalida pour une cérémonie solennelle d’expiation et de réparation à la suite de la profanation du Saint Sacrement dans un ermitage de cette localité de la région de Toledo. Il y eut une messe, puis une adoration eucharistique suivie d’une procession avec le Saint-Sacrement à travers les rues de la ville.