Le Sénat uruguayen a rejeté mercredi le projet de dépénalisation de l’avortement pendant les trois premiers mois de grossesse et pour quasi n’importe quel motif. Le risque grave pour la mère invoqué par le texte comprenant, aux termes du projet, « l’état général de bien-être physique, mental et social, et non seulement l’absence de maladies ou d’affections », une formulation qui risquait en outre de rendre l’avortement possible pendant toute la grossesse comme cela s’est vu dans plusieurs pays.
Le texte a été rejeté faute de majorité : 15 sénateurs ont voté pour, 15 contre et 1 s’est abstenu.
A noter, l’intitulé du projet : “Projet de loi de défense du droit à la santé sexuelle et reproductive”, dans le droit fil des campagnes menées plus ou moins ouvertement par les instances supra-nationales comme l’ONU et même l’UNICEF. Quatre chapitres sur les cinq du projet concernaient la légalisation de l’avortement.
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