Manon Jones était chrétienne. Mais « complètement entichée » (comme vient de le raconter sa mère lors de l’enquête publique sur les circonstances de son décès) de son peti ami musulman, Naeem Muzzafar. Tombée enceinte, elle ne voulut pas attirer la honte sur la famille de celui-ci et décida, bien qu’elle voulait garder l’enfant, de subir une « IVG » médicamenteuse à 6 semaines de grossesse.
La jeune Galloise se rendit donc avec sa mère, le 11 juin 2005, dans un hôpital de Bristol pour y absorber les doses légales de pilules abortives. Le lendemain, de retour à la maison, il ne restait plus qu’à attendre l’expulsion de l’embryon.
« Elle avait peur et j’essayais de la rassurer. Ce fut un moment de forte émotion pour nous deux que d’être témoins du passage de son bébé et de mon petit-enfant dans le bassin », a raconté sa maman à l’enquête.
Moins de 48 heures plus tard Manon fut prise de saignements et de vertiges : un scanner devait permettre de déclarer que tout était « normal ». Les troubles persistant, elle se rendit à l’hôpital où on jugea son état pei inquiétant ; il y avait d’ailleurs d’autres urgences… Manon fut saisie de convulsions et d’arrêt cardiaque, perdit connaissance et fut « débranchée » après trois jours de coma.
L’autopsie devait révéler qu’elle souffrait de choc et d’une baisse critique du niveau d’hémoglobine consécutive à la rétention de « produits de la conception » : l’embryon n’avait pas été totalement expulsé. Une transfusion sanguine aurait pu la sauver : si elle ne l’avait pas attendue quatre heures…
On attend désormais la conclusion de l’enquête. Mais une chose est sûre : contrairement à la mère de Manon, elle n’évoquera qu’une victime, pas deux.
Source : ici.
Les chiffres de l’Apocalypse >L’Institut de Politique Familiale (IFP) vient de publier à Madrid son rapport 2008 sur “L’évolution de la famille en Europe”. Sept chiffres à retenir, pour mesurer le chemin d’abîme dévalé par nos mœurs et nos politiques: >1.– L’immigration alimente 80% de la croissance démographique européenne sur les dix dernières années.>2.– Le taux de natalité (1,5 enfant par femme) est passé très au-dessous du seuil de remplacement des générations (2,1).>3.– Le mariage recule sensiblement : -22% sur une génération (1980-2005).>4.– Le divorce implose : +55% sur a même période (un toutes les 30 secondes, aujourd’hui).>5.– La maternité “vieillit” : le 1er enfant est conçu (en moyenne) à 30 ans.>6.– Le concubinage et la monoparentalité triomphent : 1 enfant européen sur 3 naît hors mariage (45% chez les Français).>7.– L’interruption volontaire de grossesse est devenue, avec le cancer, la première cause de mortalité européenne : 1 enfant conçu sur 5 ne voit pas le jour (plus d’un million par an, et un toutes les 25 secondes aujourd’hui).>Après cela, faire de la virginité au mariage une cause d’urgence numéro un, pour mes capacités intellectuelles, ça frôle le hors-sujet, voire la non-assistance à nations en danger! >Hugues Kéraly/www.sedcontra.fr
Bienvenue, cher Hughes.>>Vous avez raison, bien sûr. >>Le chiffres que vous citez ont été evoqués sur ce blog, le 7 mai dernier ; ici : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2008/05/lvolution-de-la-famille-en-europe-lipfe.html.>>Amitiés>Jeanne Smits