Le fait que les JMJ (Journées mondiales de la jeunesse) 2023 incluent des références à l’Agenda 2030 sur leur site web a été un scandale. L’évêque espagnol Mgr José Ignacio Munilla a déclaré que
“la référence à l’Agenda 2030 des Nations unies sur le site web des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) était inutile”.
Le programme a reçu des mots d’approbation du pape François :
” l’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable ont été un grand pas en avant pour le dialogue mondial, sous le signe d’une nouvelle solidarité universelle nécessaire “.
Sauf que au point 3.7, relatif à l’objectif de santé, il faut
“assurer l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, y compris la planification familiale, l’information, l’éducation et l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux”.
Les mots qui viennent d’être cités sont une formidable publicité pour l’avortement et la contraception.
Le Saint-Siège a donc bien fait de préciser, dans une note spéciale, en quels termes les objectifs de l’Agenda 2030 doivent être acceptés – en soulignant qu’il
“rejette l’interprétation qui considère l’avortement ou l’accès à l’avortement, la maternité de substitution ou l’avortement sélectif”.
Cela n’enlève rien au fait que cette affaire est tout de même quelque peu dégradante.
Ce qui apparaissait initialement sur le site a été modifié suite aux plaintes.