Dans une lettre adressée au nonce apostolique en Belgique, aux évêques et à tous les frères chrétiens publiée mercredi 31 août, environ 200 catholiques de Belgique contestent certaines revendications présentes dans la synthèse nationale belge produite dans le cadre du « Synode sur la synodalité ».
« Des appels proviennent de toutes parts pour ouvrir le ministère ordonné aux femmes et aux personnes mariées »
Cette phrase figure en conclusion de la synthèse nationale belge, publiée le 6 juillet sur la base de contributions ayant associé 2 000 à 4 000 personnes. Pour les jeunes catholiques belges, il y a là
« un décalage entre certaines revendications présentes dans la synthèse et la réalité ». « Il nous a semblé que, sur plusieurs points, certaines des conclusions du processus synodal belge témoignaient d’abord et avant tout d’un manque de compréhension du mystère de l’Église et de son enseignement ».
« Le problème que nous vivons n’est pas le cléricalisme, mais la fuite de certains pasteurs et l’absence de balises, car un chrétien ne peut pas discerner seul ».
« Saint Jean-Paul II s’est prononcé sur la question et a expliqué que l’Église n’avait pas le pouvoir d’ordonner les femmes, qu’elle ne l’aurait jamais, et que cette réalité s’appliquait à tous les catholiques en tout temps, pointent-ils. Remettre en cause ces propos, c’est remettre en cause le magistère de l’Église, ce qui nous semble extrêmement dangereux dans un monde où nous manquons déjà de balises claires ».
Ils rappellent que le célibat des prêtres est « un trésor de l’Église, car il est une des preuves de l’existence même de Dieu », puisque « le prêtre qui se prive de l’amour d’une femme se remet entièrement à l’amour de Dieu ».