De nouvelles précisions s’imposent à propos de l’affaire de la petite Brésilienne de Recife. En parcourant de nouveau la presse brésilienne je découvre que la « Secretaria especial da Mulher », institution féministe de l’Etat de Pernambuco chargé de la « tutelle » de la petite d’Alagoinha, a fait savoir le 22 mars que celle-ci avait reçu une assistance médicale et psychologique. Et l’on apprend que son responsable, Cristina Buarque, avait affirmé dès que l’avortement avait été pratiqué, le 4 mars, que la petite n’avait pas conscience d’avoir subi un avortement, mais pensait qu’elle avait été soumise à un traitement vermifuge. Affirmation réitérée tout récemment par une autre responsable de cette institution, Lucidalva Nascimento, n’avait rien compris à ce qui s’était passé parce qu’elle est très « petite fille ».
De nouvelles questions se posent donc. Pourquoi la fillette est-elle sous une forme de « tutelle », alors que ses deux parents sont vivants et que son père souhaite désormais obtenir sa garde ? Pourquoi les services de santé qui ont réalisé l’avortement ont-ils fait savoir qu’elle n’avait pas subi une anesthésie complète et qu’elle était partiellement consciente lors de la procédure ?
D’autant que son père, M. Erivaldo, affirme que la veille de l’avortement, il avait vu sa fille, avait désigné son ventre et lui avait dit qu’elle aurait deux bébés. Dans la Gazeta do Sul, il témoigne : « Elle a dit que l’un des deux serait pour elle, et l’autre pour sa grande sœur qui jouerait avec lui. Elle savait qu’elle était enceinte. »
Dernière question : à supposer la « Secretaria especial » dise vrai, peut-on imaginer que la fillette soit maintenue à jamais dans l’ignorance de ce qui lui est arrivé ? Et si elle le découvre, quel sera l’impact psychologique du mensonge avec lequel elle aura vécu : l’idée que ses tout-petits n’étaient que des « vers » qu’il fallait éliminer ?
Enfin, autre retombée de l’affaire, d’autres Etats du Brésil sont en train de se doter de secrétariats spéciaux pour les femmes, dans une même optique.
Source : ici.
Quelle tristesse de voir à quel point on peut cacher la vérité! J’ai pleuré en lisant ce que vous écrivez.Mais je reste dans l’espérance, le Christ a vaincu la mort, je lui confie les deux petits jumeaux qu’il a certainement accueillis, cette fillette et ses parents, c’est une bien triste histoire!Mais malgré tout l’amour peut continuer de circuler dans cette famille déchirée et manipulée par le médias et surtout par tous ceux qui n’ont pas bien compris ce qu’est l’avortement. Que Dieu leur pardonne, ils ne savent pas ce qu’ils font.