Le mobilier d’une chapelle néoclassique, bâtie au XIXe siècle à Nantes, à l’est du centre-ville, sera dispersé aux enchères par Paul-Marie Musnier, commissaire priseur de la maison Millon le 6 juillet, ce mercredi, à 11 heures. Le lieu ne sera dévoilé que la veille au soir, et l’exposition aura lieu le 6 juillet à partir de 10 heures.
Désacralisée depuis plusieurs années, cette chapelle sera transformée en bureaux – l’établissement social voisin ne sait pas encore s’il conservera vitraux et portes d’époque. En revanche les deux autels en bois, leurs tabernacles, les sellettes, les statues en plâtre – y compris Saint Pierre et Saint Paul qui étaient sur la tribune, dont l’accès est condamné, les deux confessionnaux en bois, les bénitiers muraux, une grande grille de choeur, des portes ornées d’hermines, un mécanisme d’horloge et ses contrepoids, et même un petit chemin de croix, sont à vendre.
Paul-Marie Musnier, le commissaire priseur, espère que “ces objets retrouveront leur vocation religieuse et liturgique” auprès de nouveaux acquéreurs.
Que la Fraternité Saint Pie X se présente le plus souvent possible à de telles salles de ventes, tel est le souhait de plusieurs d’entre nous, excédés par tant de braderies liturgiques organisées par le clergé conciliaire.
Bonjour Monsieur
La FSSPX est au courant.
Quant au clergé conciliaire il est – pour une fois – pour rien, il s’agit d’un établissement privé.
Tout au plus pourrait on reprocher à un prédécesseur de Mgr Percerou d’avoir desacralisé l’oratoire (pour lequel, au mieux, la dernière demande d’autorisation date du milieu des années 1980).
À la rédaction.
Ma réflexion avait un caractère général et, de toute façon, on sait très bien ce que le clergé conciliaire et post – conciliaire a mis en œuvre pour liquider tout signe liturgique, mobilier compris, rappelant un passé rigide, obtus, d’arrière garde, passim.
à vous lire cependant , il y a une exception mais je crains qu’*elle ne confirme cette règle que j’évoque ici.
Oui M Courivaud vous avez bien raison. Avec la révolution liturgique issue de Vatican II les intérieurs des églises ont été détruits de fond en comble. Autels (remplacés par les tables protestantes), chaires , tables de communion, statues détruits.
De nombreuses églises ressemblent à des temples protestants.
Et ce qui est terrible est que ces destructions ont été faites non par les autorités civiles mais par les évêques et les prêtres.
Et que dire de la vente des vêtements sacerdotaux et des objets du culte, pour remplacer un calice par une coupe en faïence en signe de ” pauvreté” et ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres, et ce sans parler des oeuvres d’art disparues dans la tourmente. Ce fut une mine d’or pour des antiquaires et brocanteurs…