La Croix s’inquiète du clivage entre catholiques en politique. A moins que La Croix s’inquiète que des catholiques ne votent pas à gauche pour le candidat de la culture de mort ?
Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes, déclare :
« Cela me préoccupe beaucoup, car les gens se blessent sur Internet avec des propos tranchants, de condamnation mutuelle ».
« Pendant ces cinq ans, le gouvernement a pu donner l’impression de ne pas respecter la vie catholique ». « Des méfiances se sont installées, vis-à-vis de l’autorité en général, or la méfiance abîme le bien commun »
La Croix met sur le même plan la bioéthique et la « civilisation chrétienne » d’une part, et l’écologie et l’accueil de l’étranger d’autre part. Mais le respect de l’embryon humain n’est-ce pas la première écologie ? Le respect de l’identité nationale, n’est-elle pas une autre écologie, plus humaine ?
Evoquant les restrictions durant la pandémie, Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez, souligne :
« Certains catholiques ont le sentiment d’avoir joué le jeu de la démocratie et qu’ils n’ont pas été écoutés, ce qui provoque une déception ».
Mgr François Fonlupt, archevêque d’Avignon, déclare à son tour :
« Le modèle libéral censé “sauver” les sociétés laisse beaucoup de monde sur le bord du chemin : l’Église doit être attentive à ces personnes qui expriment leur désarroi dans les urnes ».
Ce qui inquiète vraiment La Croix c’est que
les évêques français ont – dans leur immense majorité – choisi de ne pas appeler à faire barrage à l’extrême droite dans l’entre-deux-tours
Mgr Leborgne leur rétorque :
« Je suis assez stupéfait que des fidèles qui veuillent en finir avec le cléricalisme nous demandent pour qui voter ! ».
Mgr Hervé Giraud ajoute toutefois qu’
« il faut aujourd’hui faire un choix entre une parole forte, juste, même si elle risque de braquer une partie d’entre eux, et un silence qui banalise le mal ».
Et si La Croix se penchait un peu sur les principes non négociables ?