Le dernier numéro de la revue Tu Es Petrus, revue de formation de la Fraternité Saint-Pierre, n°34 Printemps 2022, est paru.
On peut y lire notamment un article sur l’éducation : “La religion, levier de l’éducation chez Don Bosco”, par l’abbé Quentin Sauvonnet ; un autre sur la crédibilité de la Foi “la foi est-elle vraiment incroyable ?”, par l’abbé Nicolas Télisson, et enfin un sur “l’abbé Bryan Houghton”, par l’abbé Arnaud Renard.
L’abbé Bryan Houghton est prêtre anglais (1911-1992) converti de l’anglicanisme, qui s’est installé pendant une vingtaine d’années à Viviers (07).
Son amour de la messe doit être mis en relation avec quelques autres fortes convictions qu’on découvre dans ses écrits. “La messe concerne en premier lieu les laïcs : elle est leur trait d’union principal avec Dieu, Jésus, l’Eglise.” Il s’agit là d’une vue aussi expérimentale qu’elle est jsute. Il est évident que le point de contact entre le peuple chrétien et son Dieu est avant tout la messe dominicale. Voilà pourquoi l’évolution de la liturgie de la messe ne serait pas sans conséquence sur la façon de concevoir les rapports entre l’homme et Dieu.
L’attachement de l’abbé Houghton à ce qu’il aime à appeler la “messe immémoriale” est étroitement lié à une autre conviction plus fondamentale encore : la messe est avant tout une prière, ce qui impliqueque l’homme puisse s’y recueillir effectivement et y trouver Dieu. C’est là tout le paradoxe de la réforme liturgique qui, trop affairée à s’occuper des gens, semble avoir négligé de s’occuper de Dieu.