C’est ce que pense David Rykner, sur La Tribune de l’art, après avoir interrogé le diocèse de Paris :
Vous êtes inquiet pour Notre-Dame, et pour l’aménagement liturgique que le diocèse de Paris veut y installer ? Vous avez raison, et cela ne va pas aller en s’arrangeant avec la nomination, par le pape François, comme archevêque de Paris, de Laurent Ulrich qui était jusqu’à aujourd’hui archevêque de Lille.
Lille, cela va sans doute éveiller quelques souvenirs parmi nos lecteurs. Car Mgr Ulrich n’est autre qu’un de ceux qui – avec il est vrai la complicité active du ministère de la Culture, notamment la ministre Roselyne Bachelot et l’ancien directeur des Patrimoines Philippe Barbat – sont responsables de la démolition de la chapelle Saint-Joseph dont nous avions longuement parlé ici, et que les bulldozers ont mise à bas, mutilant définitivement le collège dont il constituait un élément indissociable. Nous avions d’ailleurs, en dressant la liste des coupables, oublié de citer l’archevêque de Lille. Voilà qui est réparé.
Ce crime contre le patrimoine, effectué donc avec la bénédiction de Laurent Ulrich, s’est doublé d’un autre scandale : la vente de l’Évangéliaire de Saint-Mihiel, le fleuron de la bibliothèque de l’Institut Catholique de Lille. Classé Trésor national, on peut espérer qu’il sera acheté par la Bibliothèque nationale de France, mais pour l’instant rien n’est encore fait. […]