Le chemin synodal déteint sur la France… Lors de la messe chrismale le 12 avril, Mgr Blanchet, évêque du diocèse de Créteil, a rendu grâce pour la première phase diocésaine du Synode « pour une Eglise synodale ». Dans ce cadre le livret qui accompagnait la cérémonie rendait compte d’un certain nombre de paroles prononcées par des équipes ou des personnes parmi les 3000 participants de cette première étape.
Dans l’introduction en page 13 du livret de la messe chrismale, nous pouvons lire :
« En prière, mettons-nous à l’écoute de ce que l’Esprit Saint nous a inspiré comme rêves, des rêves pour notre Église. Accueillons-les comme une parole que Dieu nous adresse à travers la voix de nos frères et sœurs en Val-de-Marne ».
Quels rêves l’Esprit Saint a-t-il inspiré ?
« 22. Nous demandons à l’Église d’assouplir certaines de ses dispositions canoniques dans un souci d’accueil et de charité. Pouvoir être baptisé pour un divorcé. »
« 23. Que la place des femmes soit reconnue. Que les femmes puissent devenir, comme les hommes, diacres ou prêtres aujourd’hui au XXIe siècle ».
« 24. Une Eglise de tolérance et d’ouverture. Plus d’ouverture sur l’extérieur. Moins de titre pour les prêtres, par ex. (sic) ne plus les appeler « pères » mais « frères ». »
Les prêtres qui ont concélébré sont-ils réellement en communion avec ces revendications délirantes ?
74 évêques viennent de publier une lettre ouverte à propos du chemin synodal allemand, afin d’exprimer leurs inquiétudes concernant des propositions hétérodoxes. Etonnamment, on ne trouve pas d’évêque français parmi les signataires.