Les catholiques ont voté à 29 % pour le président sortant, à 27 % pour la candidate du Rassemblement national, 10 % pour le candidat de Reconquête ! et à 7 % pour la candidate de LR (4,8 %), selon un sondage Ifop pour “La Croix”.
Dans son éditorial, Isabelle de Gaulmyn se lamente. Non pas que les catholiques aient osé voté pour celui qui a étendu les criminelles pratiques que sont la PMA et l’avortement, et qui promet l’euthanasie pour tous lors du prochain quinquennat. Non, la rédactrice en chef de La Croix se désolent que
les candidats d’extrême droite totalisent 40 % des votes des catholiques au premier tour de l’élection présidentielle 2022.
Elle additionne en effet les résultats obtenus par Marine Le Pen, Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan (3%). Et elle juge :
non seulement le fait d’aller régulièrement à la messe n’immunise pas contre la droite radicale, mais, au contraire, c’est devenu un facteur déterminant du vote en sa faveur ! 40 % des catholiques pratiquants ont mis un bulletin pour les partis d’extrême droite. Contre 32 % des Français. Force est de constater que la diminution drastique du nombre de fidèles va de pair avec un catholicisme de repli.
De repli ?! N’a-t-elle jamais entendu parler des principes non négociables qu’Emmanuel Macron a allègrement violés tout au long de son quinquennat ? Où était-elle lorsque le gouvernement LREM interdisait la célébration publique de la sainte messe ?
Madame Isabelle de Gaulmyn ferait mieux de méditer sur l’amour de l’enfant à naître, la liberté de culte, la marchandisation des enfants pour comprendre que l’on ne peut pas être catholique et voter Macron.