La « messe féministe » évoquée avant-hier a provoqué un mini-traumatisme dans l’Eglise qui est en France. Le diocèse et le curé ont chacun réagi. Le curé a avoué avoir accueilli cette association dans sa paroisse, et le site internet de Saint-Pierre de Montrouge en faisait état. Mais cette messe sauvage a été la goutte d’eau qui oblige le prêtre à se désolidariser de cette association.
La messe, célébrée par un prêtre de Nice (donc pas par une femme), n’a pas eu lieu dans l’église paroissiale, mais dans la chapelle des sœurs auxiliatrices du VIème arrondissement de Paris, qui ont sans doute été aussi bernées, bien que la couleur ait été annoncée sur le site de l’association. Le collectif avait contacté les religieuses pour leur demander l’autorisation d’utiliser les lieux.
Le père Denis Branchu, curé, a reçu mardi les membres du collectif pour leur expliquer qu’il ne les accueillerait plus dans sa paroisse. Mais l’association ne compte pas s’arrêter là. et cherche un local pour sa dernière rencontre de Carême le 11 avril, avec la philosophe et maître de conférence aux Facultés jésuites de paris Clarisse Picard, qui évoquera : « à partir de repères anthropologiques sur le phénomène de la domination masculine et le corps des femmes, elle interrogera ce qui évolue dans la société et ce qui pourtant résiste dans l’Église ».
Clarisse Picard gardera-t-elle son poste de Maître de conférences au Centre jésuite de Paris ? On se souvient que l’Institut catholique de Paris a mis un peu de temps avant de se séparer, visiblement sous la pression, de la militante LGBT Alice Coffin…
Sur internet, certains prêtres se sont réjouis de cette messe, comme celui-ci :
J’y vois plus un geste prophétique qu’une messe communautariste laquelle est plutôt l’apanage des traditionalistes…
En ce temps de patriarcat et de cléricalisme, c’est plutôt bienvenu.
Je suis pourtant plutôt classique en liturgie.— Jean-Eudes Fresneau🇺🇦🇺🇳🕊💚⚖🇷🇺 (@FresneauJean) April 5, 2022