A Versailles, l’école Sainte-Marie des Bourdonnais est confronté à un dilemme. Deux messieurs vivant en concubinage, en vertu de la loi Taubira dénaturant le mariage, souhaitent y inscrire leur enfant. Cette situation a provoqué un émoi certain au sein de la communauté des parents d’élèves, mais visiblement un peu moins du côté de l’autorité diocésaine, au nom de l’accueil de l’autre… A croire qu’il n’y a plus de liste d’attente pour s’inscrire en école catholique sous-contrat…
Les autorités catholiques de l’école se sont réunies, autour de Madame Samie, directrice de Sainte-Marie des Bourdonnais, et d’Emmanuel Vandroux, directeur diocésain. Il a été décidé d’accueillir l’enfant car les deux messieurs se seraient engagés (par écrit ? il ne semble pas) à respecter le projet pastoral et éducatif de l’école. Et s’ils ne le respectent pas, l’enfant sera exclu ? On aimerait y croire…
Mais comment respecter le projet éducatif de l’école catholique en refusant un pan entier de l’enseignement de l’Eglise, sur le mariage ? Les deux hommes se sont aussi engagés à ne pas faire de prosélytisme sur l’homosexualité, et à ne pas en montrer de signes extérieurs. Doit-on en conclure qu’ils vont désormais se cacher y compris auprès de l’enfant ? Ces engagements ne sont pas sérieux. La vie de ces personnes entrent en contradiction flagrante avec l’enseignement éducatif de l’école, laquelle n’est que la continuation de l’éducation donnée par les familles. Ces messieurs ont également fait croire à la direction de l’école qu’ils éduqueront l’enfant dans la foi catholique…
L’école Sainte-Marie des Bourdonnais est en lien étroit avec la paroisse cathédrale Saint-Louis, dont le curé est le prêtre référent de l’école. Qu’en pense le père Olivier Plainecassagne ?