Dans la lettre accompagnant le motu proprio Traditionis Custodes, le pape François demande aux évêques
d’être vigilants pour que chaque liturgie soit célébrée avecdécorumet fidélité aux livres liturgiques promulgués après le Concile Vatican II, sans les excentricités qui peuvent facilement dégénérer en abus.Les séminaristeset les nouveaux prêtres doivent être formés à la fidèle observance des prescriptions du Missel et des livres liturgiques, dans lesquelles se reflète la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II
Samedi 12 mars, le Saint-Père François a participé à une messe présidée par le Révérend Père Arturo Sosa, pour les quatre cents ans de la canonisation des jésuites Ignace de Loyola et Francesco Saverio, la carmélite déchaussée Thérèse d’Avila, l’oratorien Philippe Neri. Il a été communiqué au Bureau de presse du Vatican que le Saint-Père présiderait, comme il était évident, la célébration eucharistique, mais ce fut pas le cas. Dans l’Église du Très Saint Nom de Jésus à Rome, l’Église mère de la Compagnie de Jésus, le Pontife a choisi de prendre du recul et de laisser la célébration au Supérieur Général. Que le Pontife assiste à la messe, il n’y a rien de mal à cela, le Pape peut assister à une célébration eucharistique avec la mozzetta et l’étole. Mais non, François n’a rien porté par-dessus sa soutane.
Il a tout de même prononcé l’homélie. Puis, au moment de la consécration, il a concélébré. Sans étole, sans vêtement liturgique, il a tendu la main et prononcé les paroles de consécration.
Ce fut le chaos dans la salle de presse ! Personne ne savait comment présenter l’événement dans le bulletin quotidien. Le Bureau de Presse écrit : « Cet après-midi, la Sainte Messe a eu lieu en présence du Saint-Père François » et Vatican News écrit : « Le Pape François concélèbre la Sainte Messe ». Sans parler du fait que François était assis aux moments forts de la célébration.
Comment espérer que les fidèles comprennent le sens du sacré si c’est le Pape lui-même qui ne donne pas le bon exemple ?