C’est le titre d’un article de La Croix :
Un symposium au Vatican pour repenser le sacerdoce
Le pape ouvre aujourd’hui un colloque au Vatican consacré aux vocations : trois jours de réflexions théologiques sur les appels au sacerdoce et sur le rôle du prêtre. Pour La Croix, il s’agit de “repenser” le sacerdoce, dans la ligne des réformistes, notamment allemands qui rêvent de marier les prêtres et d’ordonner les femmes…
Ce symposium international a en fait pour titre les « vocations presbytérales, laïques et consacrées » et a été organisé par le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation des évêques.
Une douzaine d’évêques français sont sur place. Il est possible de suivre en direct ici.
Interviendront le secrétaire d’État Pietro Parolin, le préfet de la Congrégation pour le culte divin Arthur Roche, l’évêque chargé de la Congrégation pour le clergé, Mgr Lazarus You Heung-sik. Le programme complet est en ligne là.
Les cardinaux Marx et Hollerich, proches du pape, se sont déclarés favorables à l’ordination d’hommes mariés. Une vision que semblent partager la communauté des assomptionnistes, propriétaire de Bayard et de La Croix.
Les intervenants du colloque, financé notamment par les Chevaliers de Colomb et la revue française Communio, sont pour la plupart très proches du thomisme. Un intervenant souligne :
« Il a d’abord été conçu pour recadrer les choses après le Synode sur l’Amazonie, pour défendre le célibat »
« Nous n’avons pas organisé ce colloque pour répondre à l’Allemagne ». « Mais il y aura des Allemands qui seront présents. J’espère qu’ils s’en serviront pour alimenter leurs propres réflexions. »
Le père Vincent Siret, supérieur du séminaire français, à Rome, et membre du comité scientifique qui a préparé ce colloque, précise :
« Notre propos n’est pas de répondre immédiatement aux questions les plus médiatiques, comme l’ordination des hommes mariés ». « Il faut aujourd’hui réfléchir à frais nouveau sur la manière dont s’articulent le sacerdoce des prêtres et celui de tous les baptisés. » « Le pape lui-même est conscient que nous sommes dans une période où il faut mettre les choses à plat en ce qui concerne la place du prêtre dans l’Église et dans la société, ses rapports avec les laïcs, avec le pouvoir ».