Episcopats locaux

J’ai confiance dans la justice de mon pays!

Commentaires (5)
  1. palgen dit :

    A vous lire vous rêvez d’une dictature de la minorité ?? Pourtant vous combattez un certains totalitarisme auquel vous préféreriez le vôtre ….Etrange raisonnement.

  2. Boris Maire dit :

    Bonjour,

    je pense plutôt que l’on nage en plein “novlangue”.

    Certains appellent “justice” ce qui est en réalité “législation”. Or, comme vous le soulignez, les législations des pays Européens ne sont plus Justes, au sens véritable du terme. Elles sont fausses dans bien des domaines.

    Nous observons alors le changement de sens profond du mot “justice” qui vient se confondre alors avec “législation” : comme-ci toute législation était juste.

    C’est le même mécanisme avec les notions d’Amour (acte de la volonté) et désir/plaisir (sentiment) : le premier est nié dans son essence profonde pour être rabaissé au seul plan des seconds.

    Par ces mécanismes de “novlangue”, très bien décrits dans le livre 1984, on rend impossible le dialogue puisque les mêmes mots n’ont plus le même sens, mais, pire, on interdit aux nouvelles générations de se construire puisqu’elles sont privées de mots pour exprimer certains principes et certaines idées.

    On parle toujours du ministère de la Justice : il est là, avec les magistrats, pour faire appliquer OU NON la loi afin que la Justice soit dans tous les cas rendue.
    La Justice n’est pas celle d’un pays : elle est. Rien ne peut être juste ici et pas ailleurs. On peut avoir confiance dans la Police, la magistrature, … la législation d’un pays. Mais pas dans SA justice.
    Ce serait comme identifier “morale” et “éthique personnelle” : or l’une est universelle, pas l’autre.

  3. Rosalie dit :

    Cette fois-ci, je suis moins d’accord avec vous.
    Que la justice soit juste ou non, n’empêche pas d’avoir envers elle l’attitude proposée par Jésus-Christ : “Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile.” 1Pierre 2-18
    La justice faisant partie intégrante du pouvoir temporel (“rendez à César ce qui est à César”), Notre-Seigneur nous enseigne que nous devons y être soumis, même en cas d’injustice.
    Je pense que c’est dans ce sens qu’il faut comprendre le communiqué de “confiance en la justice” de la conférence épiscopale belge.
    Mais cela ne veut pas dire non plus qu’il n’est pas permis de se défendre légalement contre une injustice !

  4. palgen dit :

    Merci Rosalie!
    Certains rêvent encore de l’amalgame entre le spirituel et le temporel. Reste ce qui mérite de rester.

    1. Vini Ganimara dit :

      Il ne s’agit pas d’amalgame entre spirituel et temporel. Il ne s’agit pas non plus de ne pas obéir à la justice du pays. Il s’agit seulement de ne pas être dupe: cette perquisition n’était, pour le juge en question, qu’une occasion de “se faire les évêques”. A la place de la conférence épiscopale belge, mettez n’importe quel groupe de dignitaires religieux et imaginez la même perquisition. Difficile à imaginer, non? Eh bien, une justice qui traite deux cas semblables différemment me semble singulièrement injuste!