Ce 8 janvier, après Châteaudun, Éric Zemmour, candidat à la présidentielle, était aux Sables d’Olonne défendre la statue de l’archange Saint Michel, menacée de deboulonnage suite à un jugement du tribunal administratif de Nantes, après un recours de la Libre pensée de Vendée. La mairie a fait appel, “au nom du bon sens“.
C’est au nom de ce même bon sens que Éric Zemmour a été accueilli en mairie par Yannick Moreau, le maire, puis a tenu, toujours accompagné de Philippe de Villiers, un meeting où il a loué l’implication des Vendéens dans l’histoire de France, l’audace de leurs entreprises, le modèle économique local et l’enracinement.
Dehors, une vingtaine d’opposants avec des banderoles assimilant Zemmour à Pétain chantaient l’Internationale – ils étaient littéralement noyés dans la masse des soutiens du candidat et des manifestants pour la sauvegarde de la statue qui étaient plus de 500 sur la place Saint Michel, au pied de la statue.
Cause qui mobilise plus généralement en Vendée, où plus de 40.000 signatures ont été recueillies en quelques jours pour le maintien de la statue. La municipalité réfléchit maintenant à faire voter la population sur le sujet. Il n’y a guère que le diocèse qui n’ait pas (encore) réagi sur le sujet.
Auprès de la statue de Saint Michel, Éric Zemmour a de nouveau pris la parole : “La statue Saint-Michel fait l’objet de la vindicte d’imbéciles. Je suis là pour défendre les traditions et l’enracinement millénaire chrétien de cette région et de toute la France […] Pour détruire un peuple, il faut détruire ces racines. En voulant détruire l’histoire de France, c’est la France qu’ils veulent déconstruire pour mieux la détruire.”
Il a aussi tweeté “la laïcité, oui, bien sûr. Le déboulonnage des statues et la destruction de notre civilisation chrétienne, jamais“. Il a ensuite entonné la Marseillaise avec les militants présents – ce qui reste curieux au cœur de la Vendée insurgée, même si les vendéens avaient leur Marseillaise.