Voilà sans doute encore un fruit du Concile et de l’utilisation de l’espace liturgique à des fins inavouables. Un lecteur de passage à l’église Saint Eustache à Paris, le 11 décembre, fut choqué de la présence de deux gigantesques toiles accrochées dans la nef représentant une femme tête en bas, révulsée, les jambes accrochées en l’air sur un prie-Dieu.
Immédiatement, dans un lieu de culte, l’association est évidente avec une scène d’exorcisme. Mais sans aller jusque là, ce contorsionnisme inélégant sur un mobilier d’église est totalement déplacé.
L’auteur est algérien, un jeune artiste sponsorisé par les Beaux-Arts. Et par l’Eglise donc.
Allons-nous accepter encore longtemps qu’on bafoue nos lieux de culte, notre mémoire et notre culture ? Comment l’Eglise peut-elle supporter ces offenses, qui ne servent rien que les sombres desseins qui les soutiennent. Cette exposition est un scandale.