Une analyse de Didier Rykner dans La Tribune de l’art. Voici le début :
Le décision des évêques français de financer le fonds d’indemnisation des victimes de pédocriminalité dans l’Église avec la vente de biens lui appartenant ne doit pas être l’occasion d’une vague de vandalisme qui pourrait être terrible. Le président de la conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a en effet déclaré :
« les évêques de France s’engagent à abonder selon la nécessité le fonds SELAM en se dessaisissant de biens immobiliers et mobiliers de la CEF et des diocèses ».
Or, il ne faudrait pas que parmi ces biens figurent les très nombreux monuments qui, s’ils ne sont pas forcément tous protégés au titre des monuments historiques, méritent pour beaucoup d’être sauvegardés. […]