Ce dimanche à partir de 11h30, environ 75 fidèles de la messe traditionnelle – mais aussi des fidèles de diverses paroisses de Nantes qui les ont rejoint – ont participé à un chapelet “d’union et d’espérance“ dans les jardins de la Psalette, le plus beau square de Nantes, situé sur le flanc sud de la cathédrale toujours meurtrie par l’incendie de juillet 2020 et interdite au public.
Après la réponse plutôt lunaire et dans le déni de Mgr Percerou aux fidèles de la messe traditionnelle – qui lui ont adressé une supplique et déplorent notamment un décret d’application du motu proprio très restrictif et la suppression, dans les faits, de toute possibilité de sacrements ou de messe dans le cadre diocésain hors l’église Saint-Clément – il semble que le dialogue ait repris.
Marc Billig, de l’association Foi et Tradition, en introduisant ledit chapelet, a affirmé qu’il s’agissait d’un “chapelet d’union, dans l’espérance d’un dialogue qui se renoue [entre les fidèles et l’évêque], il y a des avancées, mais pour l’instant nos amis sur la côte [la Madeleine de Guérande, le Clion à Pornic] n’ont pas leur messe [estivale] pour l’an prochain et il n’y a pas de réponse sur les sacrements“.
“La liturgie traditionnelle n’est pas une nostalgie d’un passé révolu, elle aide au salut des âmes et rend un culte digne de Dieu“, a poursuivi Marc Billig, qui a conclu “nous allons prier pour le diocèse, mais aussi pour les communautés et les instituts qui célèbrent cette messe traditionnelle“.