Le curé des églises Saint Pie X – Notre Dame de Lourdes, dans le diocèse de Vannes, paroisse de l’Emmanuel, a décidé de réinstaurer la table de communion, supprimée dans la folie de la réforme liturgique. S’il ne remet pas en cause la communion dans la main, il met fin à la queue-leu-leu :
La communion est l’un des moments les plus importants de la messe : elle est le sommet de notre participation à la liturgie de l’Eucharistie. Nous y exprimons notamment notre amour pour Jésus et pour l’Eglise, car nous communions au Christ total, comme l’enseigne le Catéchisme : “Ceux qui reçoivent l’Eucharistie sont unis plus étroitement au Christ. Par là même, le Christ les unit à tous les fidèles en un seul corps : l’Église.” (CEC 1396) Pour vivre ce moment, nous adoptons de légitimes différences d’expression corporelle, qui doivent toujours correspondre à notre attitude du cœur : debout ou à genoux, à la bouche ou au creux des mains. “L’attitude corporelle (gestes, vêtement) traduira le respect, la solennité, la joie de ce moment où le Christ devient notre hôte.” (CEC 1387)
Afin de permettre à chacun d’avoir plus de temps pour communier, tout en ayant un mouvement d’ensemble plus fluide et rapide, nous allons passer de la communion les uns derrière les autres, à la communion les uns à côté des autres. Concrètement, il s’agit de venir le long de la table de communion, et c’est le prêtre, le diacre ou le ministre extraordinaire qui passera de l’un à l’autre. Pendant ce temps, les communiants suivants viennent se placer sur une ligne derrière, prêts à s’approcher dès qu’une place se libère à la sainte table. Ce mouvement commencera le lundi 22 novembre, la semaine qui précède l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du missel.
Cela permettra sans doute d’éviter les profanations telles qu’on en a vues lors de l’installation de Mgr Jachiet à Belfort…