Je trouve ceci dans un éditorial de Mgr Percerou, évêque de Nantes, au sujet des abus sexuels, mais qui pourrait s’appliquer à beaucoup de choses, comme à la restriction du catéchisme (alors que le même éditorial parle d’annoncer l’Evangile comme étant essentiel) ou de la messe :
Cette phase préparatoire du Synode va interroger l’Église précisément là où naissent les abus : quand celui qui a l’autorité oublie que le Christ, qui a pris le tablier de serviteur, est source de son autorité, et qu’il s’érige en maître tout-puissant, trahissant ainsi Celui qui a dit et vécu jusqu’au don de sa vie ces quelques paroles : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » (Luc 22, 25-27)