L’Incorrect a enquêté sur la gestion épiscopale de Mgr de Kerimel, l’évêque qui s’attaque à ce qui fonctionne, comme l’apostolat de la Fraternité Saint-Pierre. Extrait :
Mgr Guy de Kerimel est évêque de Grenoble depuis 2004. Après seize années à la tête du diocèse, dressons le bilan de son action. Avec une telle durée sur le trône épiscopal de l’Isère, il a certainement produit des merveilles.
Pour cela, rien de plus simple, il suffit de regarder les chiffres. Son diocèse dispose de 169 prêtres et de 5 séminaristes. Cette situation est dramatique mais l’évêque regarde ailleurs. Le site web du diocèse ne fait nulle mention de cette crise. Ni aucun des documents publiés. Pas une procession pour implorer des vocations. Rien. Le diocèse disposait de 40 000 donateurs en 1998, quelques années avant l’arrivée de Mgr de Kerimel. Sur ce plan, le succès n’est pas au rendez-vous. En 2017, son économat n’a recensé que 18 000 donateurs, en recul de 7% par rapport à 2016. La glissade s’est poursuivie depuis. En décembre 2017, il était passé à 14 130 donateurs. Et rebelote avec -7% en décembre 2018. Il lui manquait alors 4 500 donateurs par rapport à la même date en 2017. Nous sommes fin 2021 et estimons qu’il doit lui rester moins de 13 000 donateurs. Sous la houlette de Mgr de Kerimel, le nombre des donateurs a été divisé par trois. Dans n’importe quelle structure, il aurait été remercié depuis longtemps. Mais lui s’en moque. Ce n’est pas un sujet. Il n’en parle dans aucun écrit et ne prend pas la peine de publier ses comptes. Comme il n’est pas idiot et qu’il ne cesse de rabâcher qu’il veut une Église « synodale et ouverte », il dissimule à dessein ses résultats concrets.