Il ne veut pas organiser de synode dans son diocèse. Mgr Wolfgang Haas, archevêque de Vaduz au Liechtenstein, déclare en effet: «je suis d’avis que dans notre petit archidiocèse, nous pouvons nous abstenir pour de bonnes raisons de mener à bien une procédure aussi complexe et parfois même compliquée, qui sous nos latitudes, court le risque de devenir idéologique». En outre, arguant de la situation spécifique de l’Eglise au Liechtenstein, il affirme l’existence de relations étroites entre pasteurs et laïcs, «de sorte qu’un échange intellectuel et spirituel a été et est toujours possible». Mgr Haas dirait-il tout haut ce que d’autres pensent tout bas ? Il est vrai que les évêques ne semblent guère captivés par ce processus qui parle de tout et de rien…
Voici la traduction de son communiqué:
Le pape François a initié le dénommé « processus synodal » mondial, qui doit maintenant commencer dans les différents diocèses. À cette fin, le Secrétariat du Synode romain des évêques a déjà publié un certain nombre de documents en différentes langues, accessibles sur Internet.
Je suis d’avis que dans notre petit archidiocèse, la mise en œuvre d’une procédure aussi complexe et parfois même compliquée, qui sous nos latitudes risque d’être exploitée idéologiquement, peut être évitée pour de bonnes raisons.
D’une part, les relations étroites dans nos paroisses permettent le contact mutuel des pasteurs et des laïcs rapidement et facilement, de sorte qu’un échange spirituel et spirituel a toujours été possible et possible. Tous ceux qui le souhaitent peuvent entrer en dialogue les uns avec les autres, s’écouter les uns les autres et cultiver une communication personnelle sur les suggestions, les souhaits et les idées dans la vie quotidienne de l’église. Dans les conseils paroissiaux et ecclésiastiques, ainsi que dans les écoles, les institutions sociales et caritatives et dans les établissements d’enseignement, il existe des relations constantes entre les personnes intéressées, où une interaction responsable, délicate et sensible peut avoir lieu.
D’autre part, les consultations ont lieu à différents niveaux, en particulier au niveau diocésain, bien qu’à l’heure actuelle tout ne soit pas possible par le biais de rencontres personnelles dues au « corona ». D’autre part, toute personne qui souhaite soumettre par écrit des souhaits, des préoccupations et des suggestions pour l’organisation de la vie ecclésiale dans notre diocèse peut toujours le faire et contacter directement l’archevêque ou le vicariat général. Dans le « Vademecum for the Synod on Synodality » en tant que manuel officiel pour les délibérations dans les Églises locales, la tâche principale de l’évêque est vue dans l’écoute, pas dans les grandes discussions et les longs débats. Ce devrait être une écoute de ce que le Saint-Esprit veut nous dire. Cette écoute présuppose notre prière pour le don spirituel du discernement. Par-dessus tout, je voudrais encourager la prière pour ce don spécial et j’invoque la bénédiction de Dieu sur tous.
15 octobre 2021
✠ Wolfgang Haas
Archevêque de Vaduz
franchement l4eglise n’a-t-elle pas de problème plus urgent à régler que perforer sur les synodes et organiser des parlotes couteuses ? ?
Bravo, votre Grandeur!
En grande uinon de prières.
Que Dieu vos garde, vous bénisse et vous protège!
Très Humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais être.
O Crux ave, Spes Unica.
Fatima: le Saint Rosaire à outrance!