En 2020, la collecte du diocèse a baissé de 320 000 euros pour atteindre 5 305 000 euros et le montant de la quête a chuté de 515 000 euros… Mgr Jacques Benoit-Gonnin explique que c’est la soumission de l’Eglise aux commandements du gouvernement (le corps avant l’âme) qui est responsable de cette crise financière :
« La suspension des célébrations, puis l’instauration d’une jauge pour les offices, a durablement bousculé [nos] finances. Le recul du montant des quêtes a fragilisé l’économie des paroisses. » « 2020 a été une année particulière, étonnante. L’Oise a été la première frappée par ce virus. Les messes ont été arrêtées du jour au lendemain, ça a été brutal. »
Le denier a connu néanmoins un rebond de 6,8 % pour s’établir à 2 344 000 euros.
Face à cette situation financière très dégradée, le diocèse a baissé les charges de 859 000 euros. Fin 2020, le diocèse a également mis en place un « fonds de solidarité », financé par un appel aux dons, qui a rapporté 36 000 euros. Un an et demi après, le diocèse n’a pas retrouvé le niveau précédant l’année 2020.
A cette crise s’ajoute la crise des vocations, qui l’oblige à revoir en profondeur son fonctionnement interne. Ainsi, les paroisses de Lassigny, Guiscard, Ribécourt et Noyon ne feront plus qu’une seule et unique paroisse : Notre-Dame de l’Espérance en Noyonnais.