Nous nous étions déjà fait écho du sort peu enviable que l’évêché d’Arras veut faire à l’église Sainte-Germaine de Calais, qui date des années 1930 et est considérée comme trop grande et trop coûteuse à intervenir. L’évêché veut vendre le terrain qui porte l’église à un bailleur, la faire détruire et reconstruire dessus des logements et une petite chapelle. Une étude vient de paraître sur le patrimoine mobilier de l’église Sainte-Germaine qui renferme aussi de très beaux vitraux.
“Construite entre 1928 et 1934, cette église de l’entre-deux-guerres dessinée par l’architecte Julien Barbier devait offrir une paroisse aux habitants de ce quartier résidentiel du sud de Calais, la ville étant alors en plein développement suite à l’implantation d’une usine de soie toute proche. Son architecture en brique est surmontée d’un clocher-porche édifié plus tardivement. L’intérieur adopte un style Art déco typique des années 30, avec notamment un beau chemin de croix orné de petits cartouches de mosaïques“, explique le magazine PAJ Mag.
L’église compte notamment “des vitraux remarquables signés par le maître verrier Louis Barillet (1880-1948) et son atelier. Vingt-huit des cinquante et une verrières présentes dans l’église sont d’ailleurs inscrites à l’inventaire des Monuments historiques. Les deux rosaces du chœur, symbolisant l’Ancien et le Nouveau Testament, témoignent du style de ce vitrailliste qui cherchait à renouveler l’art du vitrail en s’inspirant notamment du Moyen Âge“.
“Membre de l’EPAC et de l’association Urgences Patrimoine, Magali Domain témoigne de l’indignation des riverains et notamment des paroissiens qui regrettent déjà depuis quelques années que cette église soit si souvent fermée avec seulement une messe toute les trois semaines. « Le diocèse aiguille ses paroissiens vers une autre église », raconte cette défenseure du patrimoine calaisien en ajoutant : « Ce quartier résidentiel assez prisé de Calais perdrait son âme si Sainte-Germaine était détruite. »
Pour Magali Domain, l’argument de la non-viabilité du terrain ne tient pas : « Si le terrain justifie qu’on détruise l’église, qu’est-ce qui justifie alors qu’on y reconstruise des logements ? ». D’autant que Sainte-Germaine repose sur de solides fondations : 160 colonnes en béton sécurisent le plateau de ciment armé sur lequel elle s’élève“. Dire que le clocher ne fut élevé qu’en 1980, il y a quarante ans à peine…
Que ce soit à La Salette ou à Akita, NOTRE DAME nous a prévenus : Il y aura une perte considérable de la foi jusqu’au plus haut niveau de l’église, évêques contre évêques, cardinaux contre cardinaux et le Christ nous l’a dit: se souviendra-t-on de moi quand je reviendrai sur la terre? Il serait temps que certains de nos évêques se ressaisisse, ils sont les pasteurs à la tête du troupeau et de plus avec leur crosse doivent rattraper les brebis égarées, on a maintenant l’impression que beaucoup désert le terrain est abandonné les brebis où en sont-ils ? Ne peut-on avancer des chantiers de reconstruction de bénévoles pendant les vacances ? N’y a-t-il aucun architecte chef de chantier maçon professionnel qui accepterait de donner quelques heures Ou quelques jours de leur temps pour participer à une œuvre de reconstruction, de rénovation, et surtout de maintien d’œuvre d’art qui souligne la grandeur de l’élévation vers Dieu ? La France a-t-elle à ce point perdu le contact avec toute marque de la transcendance ? Lorsqu’on veut détruire une église je me demande vraiment où sont les énergies. Quand on pense à Saint Avold dans l’est de la France où le recteur de la basilique a tout pris en main alors qu’elle devait être détruite : tout a été relancé et maintenant c’est une Paroisse et une église vivantes! Il faut souligner de telles initiatives les faire connaître et stimuler tout ceux qui voudraient peut-être se lancer si on les y aidaient ! Seule la foi donne de l’élan, et la France est devenue terre de mission, alors que c’était , elle , la terre d’évangélisation et la terre d’où partaient les missions .