Monseigneur Pierre-Yves Michel, évêque de Valence, réagit à la publication par le pape François du motu proprio « Traditionis custodes ». Dans le diocèse de Valence, ces célébrations ont lieu à Notre-Dame à Valence et à Triors.
Je reçois avec vous la décision du 16 juillet du Pape François sur l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970, et l’orientation qu’il veut ainsi donner pour toute l’Eglise.
Le Saint Père nous appelle tous à un renouveau en profondeur de la liturgie, ce qui ne peut se faire qu’en nous recentrant sur le Christ et non sur la communauté célébrante. Il demande aux évêques d’exercer pleinement leur rôle de « modérateur, promoteur et gardien de la vie liturgique dans l’Eglise », au service de l’unité dans la foi et la prière.
J’exprime aux fidèles célébrant habituellement selon le missel de saint Jean XXIII et au Père Sébastien Dufour mon estime et ma bienveillance.
Nous allons voir ensemble comment mettre en œuvre les nouvelles normes de l’Eglise, en prenant le temps nécessaire. A ce jour, il n’y a pas de changement de lieu ni à Valence, ni à Montélimar.
Nos frères de Triors, communauté de droit pontifical, continuent de célébrer sans changement selon ce qui est approuvé pour eux par les congrégations romaines. J’ai pu échanger de manière fructueuse avec le Père Abbé que je remercie de nous aider à comprendre les enjeux de cette nouvelle étape. Tout ce qui blesse la communion freine notre élan missionnaire.
« Que tous soient un ! » (Jean 17, 21) Faisons nôtre cette prière de Jésus au cours de cet été pour la vivre comme des frères.
+ Pierre-Yves MICHEL