L’Est éclair constate que le siège de Troyes reste vacant. Un constat qui laisse entendre que les candidats approchés ont décliné… :
Voilà déjà plus de six mois que Monseigneur Marc Stenger, évêque de Troyes, a donné sa démission pour des raisons de santé. Aujourd’hui, il poursuit sa rééducation dans un Ehpad de Strasbourg où il conserve «un bon moral». […]
Quid de son successeur? Rien ne filtre pour le moment, d’autant qu’une bonne partie de la procédure reste à venir. «On nous demande des noms, j’ai fait des propositions, et j’ai défini le profil qui me semble convenir pour le diocèse de Troyes», confie le père Stenger. Et ce profil? «Il me semble que le nouvel évêque devrait poursuivre l’action menée par ses prédécesseurs dans un esprit synodal, en laissant toute leur place aux laïcs. Les prêtres ne peuvent plus tout faire». Il ajoute l’importance pour le diocèse de Troyes de conserver «l’ouverture sur le monde» pratiquée depuis des années, avec notamment les diocèses frères d’Amérique du sud et d’Afrique. C’est vrai notamment pour l’accueil de jeunes séminaristes. S’agissant de la procédure, elle doit d’abord passer par la nomination par le Vatican d’un nouvel évêque, ce qui reste à faire. La personne pressentie doit donner son accord et elle sera reçue par le Nonce apostolique, équivalent de l’ambassadeur de Rome à Paris. Suivra une enquête réalisée par le ministère de l’Intérieur, également ministère des cultes.
«Habituellement, il n’y a pas de nomination durant l’été. Il est possible que nous devions attendre octobre», explique le père Jérôme Berthier, administrateur du diocèse en attendant cette nomination.
Depuis le début de cette année, neuf évêques ont été nommés ou changés d’affectation. Notamment le père Didier Noblot, curé de Nogent-sur-Seine, nouvel évêque de Saint-Flour (Cantal).
Sept sièges d’évêques sont encore vacants: Belfort-Montbéliard, Le Puy-en-Velay, Rodez, Sées [pourvu depuis samedi], Troyes, Pointe-à-Pitre et Cayenne.