Communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
En raison de leur nombre et de leur état de santé, les sœurs carmélites d’Oloron ont demandé à être accueillies au Carmel Notre-Dame de la Rencontre de Simacourbe.
C’est une page qui se tourne, d’autant que le carmel d’Oloron fût historiquement le premier Carmel du diocèse de Bayonne.
Nous les remercions pour leur fidélité au charisme thérésien dans le haut Béarn.
Nous sommes dans l’action de grâce pour les fruits spirituels de leur prière contemplative tant pour les prêtres et les vocations que pour les fidèles, pour lesquels le Carmel d’Oloron a été un vrai poumon spirituel.
Je sais qu’elles sont reconnaissantes au Carmel de Simacourbe pour l’accueil généreux et fraternel qu’elles y reçoivent, en se réjouissant de pouvoir continuer à offrir leur vie et leur prière dans et pour le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron.
En attendant qu’une nouvelle communauté contemplative puisse assumer l’héritage spirituel du monastère d’Oloron, les prêtres de la paroisse continueront à y célébrer la messe quotidienne.
+ Marc Aillet, le 18 juin 2021
Monseigneur Etienne-Marie d’Arbou, évêque de Bayonne, fonda ce Carmel en 1833. Il choisit à Oloron-Sainte-Marie un ancien couvent de Capucins et fit venir trois Carmélites de Toulouse et deux de Rodez à qui Monseigneur confia la mission de vivre selon la Règle et les Constitutions du Carmel thérésien. Les vocations, nombreuses à cette époque, affluèrent et permirent la fondation du Carmel de Pau en 1852, puis celui de Bayonne en 1858 et même une aide au Carmel d’Alger en 1872. En 2015 elles étaient encore 5 moniales.