Nouveau rebondissement dans le débat sur le rappel de la “cohérence eucharistique” qui secoue l’épiscopat américain: un évêque estime qu’il a été associé à tort à la lettre qui demandait que ce sujet ne soit pas abordé à l’ordre du jour de prochaine rencontre de la conférence épiscopale. Mgr Dennis Schnurr, évêque de Cincinnati, considère en effet que son nom a été ajouté sans sa permission. Cette lettre, datée du 13 mai dernier, comprenait la signature de 68 cardinaux, archevêques et évêques hostiles à cette inscription. Bien que non publiée officiellement, elle avait été dévoilée par le site The Pillar.
Plusieurs évêques se sont retirés de la lettre hostile au rappel de “points non négociables”
Conduite par le président de la conférence épiscopale et archevêque de Los Angeles, Mgr José Gomez, la majorité des évêques américains souhaite que soit rappelée clairement l’impossibilité de l’accès à la communion eucharistique des hommes politiques hostiles à l’enseignement de l’Eglise. D’où leur attachement à cette “cohérence eucharistique”, qui vise à éviter tout dissentiment entre un accès aux sacrements et le refus de respecter les enseignements de l’Eglise. Cette question se pose en effet depuis l’élection du nouveau président Joe Biden. Tout en affichant un profil “catholique”, le chef d’Etat américain ne fait pas mystère de son soutien à l’avortement. Pour ne pas heurter les relations avec la nouvelle administration, certains évêques préfèrent ne pas remettre cette discussion sur le tapis, ce qui explique la lettre du 13 mai dernier. Dans un premier temps, le cardinal Dolan avait retiré sa signature. Puis Mgr Michael Sis, évêque de San Angelo, avait fait de même. C’est donc au tour d’un autre évêque de prendre ses distances à l’égard d’une initiative qui semble contestable.
“Que vôtre oui soit un oui que vôtre non soit un non”disait le Christ!
Certains évêque semblent préférer le “oui mais” ou le “nom mais” !
Quand on pense aux premiers chrétiens martyrisés pour un “iota” !
Représentant la nation entière, au lieu de prendre position,
Jo Biden aurait dû s’en référer à un vote,
expression du peuple.
Les évêques américains, dont beaucoup ont eté peu attentifs au corps de Jésus crucifié dans les enfants victimes d’abus sexuels, sont-ils bien placés pour dire qui doit communier ou pas ?
@Bruno Anel
On peut faire revivre un être blessé (surtout moralement), pas un mort.
Il me semblait que c’était le but de la venue du Messie.
Mais la Vérité est une notion devenue tellement floue…