« Le Mont-Saint-Michel, ce n’est pas rien. La communauté Saint-Martin, ce n’est pas rien non plus. »
« La vie communautaire est essentielle pour eux. Habituellement, ils viennent à quatre ou cinq. Nous avons convenu que Don Franc viendra d’abord seul, en septembre 2021. Ensuite, une paroisse autour du Mont-Saint-Michel leur sera confiée. »
Là, les prêtres de la communauté Saint-Martin seront « au minimum trois ».
La mission de recteur du sanctuaire au Mont comprend l’église Saint-Pierre, la librairie et l’accueil des pèlerins. Son périmètre va être étendu « au prieuré d’Ardevon », situé à 5 km du Mont-Saint-Michel.
« Sa mission sera d’intégrer le prieuré dans le sanctuaire. Elle sera aussi de collaborer avec tout l’environnement spirituel, de se coordonner avec l’abbaye et l’Epic, avec les deux Fraternités, à qui la vie spirituelle de l’abbaye reste confiée. »
« Nous sommes dans une église plurielle et je me méfie des caricatures trop simples. Il y a beaucoup de projections sur cette communauté. Elle est née de façon marginale, il faut le reconnaître, sa liturgie est classique et ils portent la soutane. Or, porter la soutane n’est pas un signe d’idéologie. Cette communauté est présente dans 33 diocèses et je n’ai que des échos positifs. »
L’évêque de Coutances et d’Avranches connaît Don Paul Préaux, le modérateur général :
« J’ai trouvé en lui un appui, le lien avec le diocèse était déjà établi. Mais c’est bien la communauté Saint-Martin qui a répondu à mon appel. Le Conseil épiscopal l’a approuvé à l’unanimité. Le projet au Mont ne sera pas celui de la communauté Saint-Martin mais un projet diocésain, avec le charisme de cette communauté. »