L’abbé Barthe indique sur le Forum catholique que le dimanche 9 mai 2021, à 9h30, sera célébrée en l’église Saint-Georges de la Villette une messe pour le repos de l’âme d’Elisabeth de France, Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, servante de Dieu morte en martyre le 10 mai 1794, à trente ans.
Soeur de Louis XVI, elle est restée célibataire dans le monde et a soutenu le roi martyr et sa famille jusqu’au bout.
“Elle sera décapitée le 10 mai 1794, la dernière d’un groupe de 25 personnes, qu’elle aida à se préparer à mourir. Sur le passage de la charrette, il est rapporté que « le peuple l’admire et ne l’insulte point ». Tous les témoignages s’accordent sur le fait qu’à l’instant même où elle reçut le coup fatal, une odeur de rose se répandit sur place. Elle ne cessa de prier pour la France et dans sa prière quotidienne elle s’abandonnait à la volonté du Seigneur : « Que m’arrivera-t-il aujourd’hui ? Rien que vous n’ayez prévu de toute éternité. Je m’y soumets… »
La cause de sa béatification a été ouverte et est soutenue par le diocèse de Versailles. C’est l’abbé Xavier Snoek (195 rue du Temple 75003 Paris) qui est le postulateur et qui collecte les témoignages des grâces reçues par l’intercession d’Élisabeth de France.
Prière pour la béatification d’Elisabeth de France :
Dieu notre Père, dans Ta grande miséricorde, tu as appelé Elisabeth de France à l’offrande de sa vie pour les siens au cœur des tumultes de la Révolution. Animée d’une foi inébranlable en la vie éternelle, elle a soutenu les siens dans l’épreuve et apporté l’espérance à ceux qui allaient mourir avec elle. Célibataire, elle a secouru les pauvres et les malades portée par une prière quotidienne fervente Par son intercession, accorde-nous selon Ta volonté, les grâces que nous implorons. En ta grande bonté, fais que l’Église reconnaisse bientôt en elle un authentique témoin de l’Évangile modèle de célibataire, assidue à la prière et attentive aux plus fragiles. Nous te le demandons par Jésus le Christ notre Seigneur, Amen.
Que d’horreurs se sont passées pendant la révolution, on n’est pas fier que désormais elle soit dénommée ´La Révolution Française ´ pour le monde, tant d’abominations ne peuvent pas être effacées.
Quand j’étais petite à l’école primaire laïque, je me rappelle que la maîtresse m’avait punie parce que je pleurais quand fièrement elle avait brandi notre livre d’histoire ouvert à la page où on voyait un homme qui brandissait à bout de bras à la foule, la tête sanguinolente du Roi Louis XVI guillotiné. La maîtresse était furieuse parce que d’autres enfants pleuraient et étaient malheureux de voir cet homme la tête coupée par les méchants.
Nous étions trop petits pour comprendre la politique et apprécier les valeurs de la république.
Et il convient de renvoyer au magnifique livre de J de Viguerie sur Madame Elisabeth, Le sacrifice du soir.
A mon avis (et pas que…) son meilleur ouvrage, en vérité, une œuvre de dévotion (piété) envers cette femme remarquable !
Merci à M. l’abbé Barthe de nous permettre de participer ou de nous unir à cette Messe.
Peut-on être fière ou fier de toutes ces horreurs dont la ripoublique se vante ? pour ma part ? non et je suis consternée d’être obligée de vivre dans celle-ci ; sans parler de la Terreur au nom de laquelle tant de victimes innocentes ont été massacrées.