Suite à l’information selon laquelle le Mont Sainte-Odile pourrait être vendu, le diocèse a tenu à préciser :
Trois certitudes nous habitent et guident notre démarche actuelle de réflexion pour pérenniser le Mont Sainte-Odile dans sa mission spirituelle, son ouverture à tous et sa beauté remarquable.
- Les contraintes normatives et les déficits financiers annuels, amplifiés par la crise de la Covid-19, nous obligent à trouver un autre modèle patrimonial que celui vécu jusque-là depuis 1853 au moment où il devint propriété du diocèse grâce à la générosité des alsaciens.
Malgré la créativité des Recteurs successifs et les investissements considérables de ces vingt dernières années, le diocèse ne peut plus assurer l’entretien de ce vaste patrimoine architectural. Le laisser tomber en ruines serait une sorte de démission irresponsable. - Il est inimaginable d’abandonner la mission de ce sanctuaire ni maintenant ni jamais alors que le grand Jubilé de sainte Odile (1300 ans de sa mort) nous confirme son rayonnement. L’ensemble du massif du Sainte-Odile est appelé à devenir un site d’exception au cours de ces prochaines années, porteur d’identité et de valeur alsaciennes à dimension européenne. En son cœur, le Mont Sainte-Odile doit rester une plateforme spirituelle majeure pour les adorateurs, les pèlerins, les touristes et tous les chercheurs de sens.
- Nous avons totalement confiance dans l’attachement des alsaciens et de nos élus au Mont Sainte-Odile pour être à nos côtés afin de trouver la meilleure solution, profitable à tous, pour cet espace immense, en lui permettant de vivre un de ces tournants historiques dont il a eu le secret depuis treize siècles.
+ Luc Ravel, archevêque de Strasbourg