6 mois après la nomination de Mgr Olivier Leborgne à Arras, Actu dresse un premier bilan. Extraits.
« Ce diocèse n’a pas d’agglomération centrale, ses plus grosses agglomérations sont 3 villes de plus de 30 000 habitants, ce qui fait un département sans cohérence géographique ni historique. L’unité de ce diocèse n’est pas facile ».
L’évêque a annoncé vouloir changer de lieu de travail et de résidence : il quitte l’évêché rue des Fours pour aller s’installer à la Maison diocésaine, rue d’Amiens :
« Cela m’est difficile d’être isolé. J’ai envie de revenir au cœur de l’action ! La Maison diocésaine doit être une vraie maison diocésaine, où les chrétiens disent : ‘C’est notre maison’. Moi, je veux croiser les gens, discuter, encourager… » « Mon bureau y sera installé en septembre et dans un an, j’espère que mon logement sera prêt ! »
Quant à l’immense bâtiment de l’évêché, son avenir est en réflexion. La vente est une éventualité.
Du côté des vocations, la situation est difficile :
« Ce diocèse compte la moitié de ses prêtres de plus de 80 ans ».
« La crise des vocations est d’abord la crise de l’engagement. Si on pense pallier le nombre de prêtres en redéployant ses missions sur les laïcs ; on se trompe. D’abord, la crise de l’engagement touche aussi les laïcs. Quand on a une responsabilité depuis 40 ans sans relève, il faut s’inquiéter. Aussi, il ne s’agit pas de continuer un modèle. Le but n’est pas de faire tourner la boutique comme avant ! »
« On doit redécouvrir ce qu’est un prêtre, ce n’est pas celui qui gère tout. Le déploiement de la responsabilité baptismale est une évidence mais avec des missions confiées à des laïcs qui pourraient surprendre… »