La Nouvelle République fait le point sur la construction de la mosquée de Tours, à laquelle il manque 2 millions d’euros pour être terminée.
Salah Merabti, président de la communauté musulmane d’Indre-et-Loire, liste les donateurs extérieurs à la communauté :
« À Paris, j’ai rencontré le patron de Coca-Cola Algérie qui nous a offert la somme de 150.000 € pour la toiture. C’est exceptionnel. On a eu aussi des dons d’élus de la Métropole, de la communauté juive de Tours et du diocèse, pour la partie cultuelle de la mosquée. C’est réconfortant. »
Et du diocèse ?! Faut-il comprendre que le denier de l’Eglise est détourné pour les besoins de la communauté musulmane ? Voilà une question à poser à l’économat du diocèse de Tours.
La ressource annuelle globale « habituelle » du denier, à Tours, est d’environ 1,6 M€, soit 24% du budget global de fonctionnement du diocèse, qui est assez stable, d’année en année, à 6,7 M€ par an. Ces chiffres “habituels” datent un peu. Mgr Jordy annonçait récemment que, suite à la crise sanitaire, le diocèse connaît
- une baisse totale des quêtes dominicales.
- une baisse quasi totale du casuel (participation aux frais à l’occasion de la célébration d’un sacrement).
- une réduction très importante des intentions de messe.
- une baisse quasi totale des revenus du Denier de l’Église.