Lors de l’incendie de 2010, trois des quatre cloches de l’église de La Tourlandry, située dans les Mauges non loin de Saint-Georges des Gardes, ont été détruites. L’association pour la valorisation du patrimoine landéricien (AVPL) a fait fondre une nouvelle cloche à partir des trois cloches détruites. Elle porte le nom des trois cloches défuntes Amédée-Louise, Vincent et Mathurin, et a été fondue chez Cornillé Havard à Villedieu les Poêles (50).
« Le projet est d’autant plus intéressant qu’il a été porté à la fois par l’AVPL et par l’Association des amis du carillon choletais (ADACC). Cette association fête cette année les dix ans de la rénovation du carillon de l’église du Sacré-Cœur de Cholet. Ce carillon comporte en effet 49 cloches et fait du Sacré-Cœur un des principaux carillons de l’Ouest, qui correspond aux grands carillons du Nord de la France », explique à Ouest-France le secrétaire adjoint de l’AVPL Michel Guillou.
Mickaël Leclerc, le secrétaire de l’AVPL, ajoute : « Ce partenariat entre l’AVPL et l’ADACC donnera un éclat particulier à la journée du 24 juillet. Le congrès national des carillonneurs de France est en effet prévu à Cholet ce même jour. Il réunira 70 personnes. Puis notre cloche sera apportée à l’église de La Tourlandry où elle sera inaugurée et bénie. Un concert gratuit de carillons sera donné ensuite sur le parvis de l’église grâce à un carillon transportable prêté par l’entreprise Bodet de Trémentines »
Trois ans après l’incendie de 2010, l’église Saint-Vincent de Saragosse a rouvert en 2013 – le chœur a été conservé tel qu’il avait été construit entre 1895 et 1900, tandis que la nef a été réaménagée avec une voûte moderne soutenue par des arches en bois. Une tribune au fond de la nef surplombe deux salles aménagées dans la nef, l’une pour la bibliothèque, l’autre pour le foyer paroissial. Les travaux d’un montant de 2.6 millions d’euros ont été financés par les assurances.
La commune abrite aussi le clocher de l’ancienne église Saint-Vincent, brûlée par les colonnes infernales en 1794, et reconstruite après 1804.
Source : Ouest-France